La mobilisation s'accentue - le Maire de ma ville, Dinan, s'engage :
" L'aggravation de la crise sanitaire impose des mesures fortes. Elles ont été prises.
Parmi les mesures détaillées par le gouvernement dans le cadre de la mise en oeuvre du confinement, la fermeture des commerces dits non essentiels soulève toutefois une injustice de traitement qui pénalise gravement l'activité des commerces de proximité qui sont au coeur de la vitalité de nos centre ville, de nos quartiers, au profit de la grande distribution et du commerce en ligne.
Cette fermeture porte un coup dur à nos commerces dont l'activité a déjà été mise à mal lors du premier confinement au printemps dernier. Depuis, les commerçants ont pourtant parfaitement respectés les protocoles sanitaires qui leurs étaient imposés (limitation du nombre de clients, port du masque, mise à disposition de gel hydroalcoolique).
Certes des mesures fortes de soutien ont été annoncées, mais elles ne répondent pas à la détresse de nos commerçants. Ces fermetures prolongées peuvent par ailleurs provoquer des changements d'habitude qui vont fragiliser encore davantage le commerce de proximité.
Cette décision est d'autant plus incompréhénsible que le gouvernement s'est engagé sur des programmes qui cherchent à redonner vie et attractivité à nos coeurs de ville : Action Coeur de ville, Petites villes de demain ...
Aussi je souhaite que cette contradiction majeure puisse être rapidement résolue.
Si cette contradiction n'était pas remise en cause d'une façon ou d'une autre, soit en autorisant l'ouverture des commerces de proximité, soit en interdisant aux grandes surfaces de vendre des produits autres qu'alimentaires, je prendrai un arrêté municipal autorisant l'ouverture des commerces dinannais, et ce afin de garantir le principe de libre concurrence. Il appartiendra alors au représentant de l'Etat de le contester ou de faire rétablir la liberté du commerce."
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