03/11/2020
Bonjour,
Notre pétition prend de l'ampleur : un jour seulement après sa mise en ligne, près de
400 personnes l'ont signée et plus de 120 l'ont commentée.
- "Je suis commerçante et je veux travailler"
- "Tout en respectant les gestes sanitaires, pouvoir continuer à vivre dans la plus grande solidarité".
- "Pour faire vivre les commerces pas seulement les grandes surfaces..."
- "Soutien aux commerçants courageux"
- "Car je veux pouvoir aller acheter des livres en librairie !"
- "Soyons pragmatiques et protégeons nos emplois"
- "Les petits commerces de ville ont besoin de vivre et sont peut-être moins contaminateurs que les grandes surfaces"
- "Je trouve absolument inadmissible de laisser une telle injustice et inégalité. Seuls les maires dignes d'avoir ce titre seront à respecter"
Entre temps, les
nouvelles vont vite :
- Hier, dimanche soir 1er novembre, notre premier ministre Jean Castex a fermé la porte à la réouverture immédiate des commerces non alimentaires et décidé de brider les grandes surfaces en interdisant la vente de produits non essentiels. Il laisse ainsi le champ libre aux Amazon & co, mastodontes du commerce en ligne qui vont continuer de contribuer à la mort des petits commerces de centre ville.
- Notre maire, Emmanuel Denis, a quant à lui décidé d'écrire dès aujourd'hui au premier ministre avec les vingt-deux maires de la métropole. Il a également contacté la préfète pour évoquer cette situation « intenable ».
- Le mouvement des villes souhaitant promulguer un arrêté de ce type, monte en puissance de manière vertigineuse comme en témoigne cette liste mise à jour en temps réel : https://umap.openstreetmap.fr/fr/map/frondedesmaires_516816#5/43.069/1.406
Certains préfets réfutent ces arrêtés en prétextant qu'ils sont illégaux : qu'importe leur avis, ce sera à la
Justice de trancher, et pendant ce temps, les
commerces pourront rester ouverts. Et cette pression, indépendamment du succès de l'entreprise, est un signe sûr de notre
détermination qui sera nécessairement prise en compte dans la gestion de la crise. Notre
action est ainsi plus vitale que jamais pour poursuivre une
pression positive sur notre maire et montrer que la société civile ne veut plus subir des décisions arbitraires et absurdes prises au plus haut niveau, bien loin des réalités du terrain. La première crise du Covid a été celle de la
subsidiarité : charge à nous de montrer que nous souhaitons collectivement être associés à la vie de notre communauté, en restant
responsables et
force de proposition.
Nous vous invitons à
diffuser massivement cette pétition, via le lien :
https://www.mesopinions.com/petition/politique/ouverture-commerces-proximite-alimentaires-ville-tours/112683 Notamment à vos amis commerçants ou employés dans les différents commerces de la ville.
Attention, il faut cliquer sur un lien envoyé par email pour valider sa signature. Dès ce soir, transmettez-la ainsi à au moins 10 de vos amis, contacts, collègues...Car seul le nombre permettra de nous faire entendre !
Solidairement, Mouvement des Tourangeaux Solidaires