Intervention de JC Vaslet au rassemblement de lancement de la votation citoyenne.
La proposition de ce rassemblement est née dès que nous avons été auditionnés par le groupe de travail.
En effet, nous avons tout de suite senti qu’une partie des élus de la majorité métropolitaine cherchait le moyen de se défaire de ses engagement pris avant les élections.
La dernière interview de M. Blanchard dans le progrès n’a fait que confirmer ces craintes. Il essaie de s’en tirer avec une pirouette, se prétendant neutre dans cette affaire.
Je rappelle que M.Blanchard est le chef de mission du Président de la Métropole. C’est ainsi qu’il se définit lui-même.
Mais il est aussi président du Conseil de surveillance du Vinatier et membre du Conseil de surveillance des HCL, au titre de son mandat métropolitain.
Tout comme M. Doucet, qui préside le Conseil de surveillance des HCL au titre de son mandat de maire de Lyon, ils ne sont pas neutres. L’un et l’autre participent à l’élaboration et à l’application des décisions concernant les HCL et particulièrement celles sur le Vinatier, Lyon sud et Henry Gabrielle.
Puisque je le rappelle, Henry Gabrielle, c’est Lyon sud. (Le groupe Hospitalier sud pour être précis), dont le siège est à Pierre Bénite, en plein cœur du territoire métropolitain Lône et Côteaux.
Quelle est la décision prise depuis 2016 et sans cesse réaffirmée depuis ? C’est la cession du site et des activités de l’hôpital Henry Gabrielle.
Nous devons le dire et le répéter, cette décision s’inscrit dans le plan de retour à l’équilibre financier qui a pour objectif sans cesse réaffirmé par les HCL, d’augmenter le taux de marge brute pour payer les intérêts des emprunts aux banques. Voila les critères de gestion qui guident les orientations stratégiques des HCL.
Ces critères, leur boussole, ce ne sont pas les malades, pas la réponse aux besoins, pas le développement des services publics. Voila ce qu’il faudra bien changer !
Avec des conséquences dramatiques que chacun connait.
Tels sont les moyens utilisés par les HCL pour satisfaire les banques, l’ARS et le ministère. C’est pourquoi, pas plus hier qu’aujourd’hui, il n’y a pas, il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais de projet médical venant d’eux.
Mais ce sont des opportunistes prêts à faire flèche de tous bois pour arriver à leur fin, à condition bien entendu que ça rentre dans leurs objectifs. Le cynisme des ces gens n’a pas de borne. Devant justement le groupe de travail, le DG des HCL et le président de la Commission Médicale des HCL ont griffonné un projet médical sur un coin de table. Ce serait la pédiatrie qui serait au cœur de leur préoccupations : les enfants handicapés. Ils semblent nous dire : « vous voulez un projet médical, en voici un ». Ce mépris pour les malades est scandaleux !
Pourquoi alors le gouvernement, l’ARS, n’arrêtent-ils pas ces projets puisqu’ils sont si mauvais pour la population ?
Parce que le pouvoir et son bras armé en matière de santé, l’ARS, n’ont qu’une idée en tête, réduire à tout prix les dépenses de santé financées par la sécurité sociale pour, comme ils disent, alléger le coût du travail, en réalité, subventionner le capital.
Pour eux, l’argent de la sécu, notre argent, doit aller aux investisseurs type Corian, pas au service public.
Moins de service public de santé, c’est moins d’argent pour la sécu, c’est plus d’argent de la sécu vers le profit.
C’est quoi l’opération Desgenettes qui a été mise en échec ?
L’opération Desgenettes a été une opportunité pour tenter de liquider Henry Gab et vider Desgenettes de son activité, qui pourtant rendait de grands services à la population de l’est Lyonnais. Au final, ce sont plusieurs centaines de lits qui ont été supprimés.
L’opération Vinatier est une autre opportunité. C’est aussi un mauvais plan, pour la médecine de réadaptation et pour la psychiatrie.
C’est l’histoire d’une remise en cause de l’activité psychiatrique pour continuer de fermer des lits d’hospitalisation complète, jugés inutiles, pour les transférer vers le médico-social, et en faire de même avec Henry Gab.
Alors pourquoi vers le médicosocial ? La encore, c’est une question liée à la sécu.
Qui finance la médecine ? La sécu. Qui finance le médico-social ? Majoritairement les collectivités territoriales et les usagés. Par exemple : les maisons de retraite, les institutions d’accueil de malades de parkinson, d’Alseimer, etc.
Moins de financement sécu, c’est moins de cotisations sociales, c’est plus pour les profits. Le raisonnement est machiavéliquement simple.
Voilà pourquoi nous devons exiger que HG reste à St Genis, se développe, et reste dans le champ du sanitaire. D’autant que nous savons que les besoins sont de plus en plus grands.
Et pour cela, nous proposons :
Nous voulons gagner. Pour gagner, nous avons besoin de faire monter les exigences et le rapport des forces. Nous ne devons pas tomber dans le piège du « ce serait déjà ça ».
Nous ne gagnerons pas à promouvoir des petits jeux politiciens, aussi inutile que stériles !
Pour gagner, COMOSASS y prendra toute sa part. Dans le cadre de l’animation de la campagne de votation citoyenne, nous ferons des propositions en temps utiles et nous vous appelons dès maintenant à voter non au transfert, oui au développement d'henry Gabrielle.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.