La destruction de l’organisation contre les maladies infectieuses à Paris, la gestion de la crise, les accusations et les mensonges.
L’infectiologue marseillais a également dénoncé ses différends avec le conseil scientifique : “Pourquoi n’ont-ils (le conseil scientifique Ndlr) pas fait d’essais d’hydroxychloroquine et d’azithromycine avec un groupe de contrôle alors ? Le comité scientifique n’a jamais piloté quoi que ce soit dans la recherche sur le covid, rien. Qui a apporté les données pour dire que les enfants ne sont pas infectés ? C’est nous. L’incidence chez les patients asymptomatiques…Pareil. Le pilotage de l’Etat aurait dû le faire“.
Un virus qui mute ?“On a fait 500 séquences (ADN) de virus depuis juillet et on a été étonnés de voir la forme que prenaient les cas cliniques et l’épidémie.
On a trouvé un mutant, qui présentait 23 mutations par rapport à la souche de Wuhan. Le premier virus est arrivé du Maghreb sur les bateaux, avec de premiers cas liés à ça. On a eu 100 cas de ce virus là.
Celui-ci a presque disparu depuis août. On a maintenant sept mutants : celui qui est le plus actif actuellement, celui qu’on a appelé 4, dont on a 64 cas” a détaillé le professeur marseillais. “Il est en train de se passer des choses que je n’avais pas vu avec les anciens coronavirus : c’est la vitesse de mutation. Je ne sais pas ce qu’il va devenir“.
Enfin, sur la question de l’utilité du confinement, Didier Raoult a conclu : “Les études comparatives entre les pays sont difficiles à analyser. En Italie et en Espagne, il n’a pas protégé les gens individuellement du risque d’infection. Ce qui ne veut pas dire que ce n’est pas un choix de société à faire à un moment donné. Est-ce que c’est utile ? Je dirais plutôt oui.“
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