Pour une union de la gauche à Maisons-Alfort en 2026 !

Dans un peu moins d'un an auront lieu les élections municipales.
Le temps nous est déjà compté : si nous voulons parvenir à reconquérir la ville, il faut une liste unique dès le premier tour.
L’esprit de compétition et les directives nationales des partis politiques retardent cette élaboration malgré la volonté affichée d'une nécessaire union.
Ces questions n'ont pas lieu d'être pour nous, Maisonnais et Maisonnaises : nous voulons une gauche unie, une gauche conquérante, une gauche à la hauteur des enjeux.
Face à la montée de l'extrême droite, et aux politiques injustes de la mairie actuelle, la gauche maisonnaise n'a pas d'autre choix.

D'accord ! Mais... qu'est-ce que je peux faire ?

Une première étape serait d’engager un travail d’élaboration d’un projet de ville en y associant les habitants.
Cette étape primordiale tarde à démarrer car les préoccupations semblent être ailleurs pour celles et ceux qui, à gauche, prétendent vouloir gérer la ville.

Nous ne pouvons pas attendre les appareils politiques, eux qui pensent d'abord à faire vivre leur boutique en réfléchissant d'abord à comment se partager les places, comment convaincre les autres partis qu'ils seront une meilleure tête de liste qu'eux, plutôt que de commencer à réfléchir à un programme, à nous défendre et à œuvrer pour nous.
Il faut leur rappeler : les élus sont fait pour nous représenter. Si ce n'est pas nous qu'ils représentent, alors quelle est leur légitimité ?

Il faut donc que les citoyens s’en mêlent et fassent savoir, d’une part, leur volonté d’être partie prenante de la construction du projet de ville, et d’autre part leur détermination à voir se réaliser l’unité dès le premier tour.
Pour éviter que nous ne laissions pour six nouvelles années notre ville être malmenée, en manque de projets culturels et sociaux, qui voit le tissu associatif et la démocratie locale en recul, forçons-les à mettre de côté les égos, les défiances, les mauvais esprits et allions toutes les forces de gauche dès le premier tour.

La droite élue piétine la démocratie, nous ne tolérerons pas que nos élus de gauche en fassent de même. 
Signer cette pétition, c'est envoyer un signal fort : à Maisons-Alfort, la politique se fera avec les Maisonnaises et les Maisonnais !

La droite, la gauche, c'est bien gentil... mais on en a marre de vos petites querelles de comptoir, nous.
Concrètement, pourquoi je devrais voter pour changer notre maire actuel ?

Quelques exemples :

• Un manque criant d'investissement dans les crèches, les centres de loisirs, le recrutement d'assistantes maternelles et d'AESH. Depuis deux ans, les parents sont mis en difficulté par le manque de volonté de la mairie de recruter du personnel, il n'est pas viable d'apprendre au début de chaque semaine si notre enfant va avoir une place en centre, sans solution de secours dans le cas contraire. La population de la commune augmente, il est indispensable que la capacité d'accueil des crèches et des centres augmente avec.
  
• Dans leur dernier rapport sur l'égalité femmes-hommes, les élus de la majorité nous montrent un écart de près de 400€ net mensuels entre les salaires des hommes et des femmes employés par la ville, un écart qui grimpe même jusqu'à 788€ net mensuels (26,5% d'écart) pour les agents en catégorie A ! Pas besoin de vous indiquer de quel côté penche la balance...
  
• Maisons-Alfort, c'est la ville du tout-voiture : les habitants des villes limitrophes viennent remplir nos rues et s'y garer gratuitement, la circulation y rend les déplacements à vélo et à pied dangereux (à proximité du square René Coty, sur l'avenue de la Liberté, la rue Pasteur, ...). Il y a bien trop peu de pistes cyclables pour rouler en ville en toute sécurité, trop peu de stations Velib' dans les quartiers des Planètes ou Berlioz. Difficile de se passer de sa voiture dans ces conditions.
  
• Olivier Capitanio, élu maire en 2020, ayant quitté son mandat pour se consacrer à la présidence du département, y mène la même politique de casse sociale, avec la suppression du remboursement de la carte Imagine R pour les lycéens et étudiants non boursiers, ainsi que la fin de la carte de transport Améthyste qui permettait à nos retraités ou à nos concitoyens porteurs d'un handicap de voyager à moindre coût.