C’est un point qui revient de façon récurrente dans les commentaires et je pense utile de s’y arrêter quelques instants.
Cette idée serait possiblement vraie, avec beaucoup de bémols, si les électeurs du Parti Animaliste venaient d’une tendance politique caractérisée et que cette dernière, perdant un demi-million de suffrages, verrait son positionnement en % des suffrages exprimés très amoindri au profit d’une autre tendance, d’un autre candidat.
Ceci n’est pas démontré et je vous invite à lire le très intéressant article de Jérôme Fourquet et Sylvain Manternach du 4 juillet 2019 paru sur le site de la Fondation Jean Jaurès rédigé après les élections européennes de 2019.
Dès lors que la distribution des votes animalistes se fait sur la totalité du spectre des opinions politiques, un petit exercice, en coin de table, à partir d’un nombre X d’électeurs et de deux situations, l’une avec un nombre Y de bulletins nuls, l’autre avec Y multiplié par 2 ou par 3, montre que les % attribués aux divers candidats varieraient à la marge au regard du nombre de suffrage exprimés restants après soustraction des bulletins nuls.
Cet appel, s’il était suivi par le demi-million d’électeurs du Parti Animaliste de 2019, ne changerait pas le positionnement des candidats tel qu’il se présente aujourd’hui à moins de trois semaines du premier tour de l’élection présidentielle.
Bien à vous.
Dominique Régnier
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