07/04/2022
La famille de l’enseignant Samuel Paty assassiné par un jihadiste en 2020 a déposé le 6 avril 2022 une plainte pour «non-assistance à personne en péril et non-empêchement de crime».
Dans notre actualité du 21 octobre 2020 toujours consultable ci-dessous
et intitulée "Décapitation de l'enseignant Samuel Paty : Facebook, YouTube Twitter RESPONSABLES impunis"
nous reprenons la chronologie des faits imputables à ces réseaux
sociaux:
"- 7 octobre 2020 le père d'une élève dénonce sur Facebook la
publication de 2 caricatures du Prophète Mahomet et appelle à la
mobilisation contre l’enseignant en vue de son exclusion. Ce père de
famille dévoile alors le numéro de téléphone personnel de Samuel Paty,
et demande à ceux qui le lisent sur Facebook de dénoncer les agissements
du professeur. 24 heures après cette première publication, l’homme
publie une vidéo et un texte, toujours sur Facebook, en donnant le nom
de l’enseignant ainsi que l’adresse du collège et se présente au
commissariat avec sa fille pour déposer plainte pour “diffusion d’image
pornographique”.
- 12 octobre 2020 : Samuel Paty est entendu par les policiers, remettant
notamment une copie de son exposé précisant avoir prévenu, avant de
montrer des dessins, qu’ils pouvaient “heurter” certains jeunes et leur
proposant de ne pas les voir. Dans la foulée, le professeur porte
plainte pour “diffamation publique” contre le père de famille pour sa
vidéo publiée sur Facebook qui laisse cependant la vidéo en ligne.
Immédiatement après cette audition du professeur, le père et sa fille
apparaissent dans une vidéo YouTube intitulée “L’Islam et le prophète
insultés dans un collège public” répétant les injonctions à renvoyer
l’enseignant. Une vidéo qui a eu pour effet la multiplication de
nombreux appels menaçants au collège.
- 16 octobre 2020 vers 17h : Samuel Paty, 47 ans, est décapité. Ce même
jour Twitter relaie la revendication de l'assassin avec la photo de la
victime (horodatée à 16h57) continuant ainsi à attiser la haine.
Facebook Twitter et Youtube n'ont modéré AUCUN de ces messages ce qui
a contribué à attiser la haine : ils sont à ce titre l'une des causes du
décès."
Les réseaux sociaux du GAFAM sont impliqués dans cet assassinat et nous
souhaitons que leur responsabilité soit reconnue dans la plainte du 6
avril pour que Justice soit faite.
IL FAUT ARRETER CES MACHINES A TUER QUE SONT LES RESEAUX SOCIAUX DU
GAFAM DONT LE SEUL BUT EST DE FAIRE DU PROFIT DEFISCALISE A N'IMPORTE
QUEL PRIX.
NOUS NOUS ADRESSONS DONC :
AUX CANDIDAT(E)S A LA PRESIDENTIELLE:
ENGAGEZ VOUS A LUTTER CONTRE LES EFFETS NOCIFS DU GAFAM AU LIEU DE
PACTISER AVEC CES MACHINES A TUER
A CHAQUE CITOYEN: EN VOTRE AME ET CONSCIENCE VOULEZ-VOUS QUE LES
CYBERHARCELEMENTS SUICIDES ET ASSASSINATS CONTINUENT ?
En n'oubliant jamais que sans les réseaux sociaux du GAFAM, Samuel Paty
serait vivant,
Signez et Faites signer cette pétition autour de vous pour LUTTER CONTRE
LA DICTATURE DU GAFAM et faire prendre conscience au plus grand nombre
de leurs effets délétères :
https://www.mesopinions.com/petition/medias/pacte-num-rique-ind-pendance-curit/26926