Le 25 janvier 2001, à Lille, un pompier qui participe à une manifestation, ramasse une grenade GLI-F4 à la main pensant qu'il s'agit d'une grenade lacrymogène, elle explose, sa main est arrachée9.
Le 29 janvier 2009, un homme qui manifeste pour le système de retraites dans les rues de Saint Nazaire se retrouve amputé de deux orteils, et reste handicapé à 75 % après avoir été touché par une de ces grenades1,10,11.
Début septembre 2012, lors d'une manifestation à Chefresne, en Normandie, contre la ligne à très haute tension (ou THT), devant desservir la future centrale EPR de Flamanville, 25 personnes sont blessées, dont deux gravement. La plupart ont reçu des éclats en plastique ou en métal provenant de ces armes12.
En 2013, lors d'une manifestation en Bretagne contre les portiques écotaxes à Pont-de-Buis, une main est également arrachée9,10.
En 2014, lors de la manifestation des 25 et 26 octobre 2014 contre le barrage de Sivens, un manifestant, Rémi Fraisse, décède des suites de l'explosion d'une grenade OF F113. La police s'inquiète alors d'un possible retrait de la grenade OF F114. Bernard Cazeneuve, alors ministre de l'intérieur, n'interdit cependant pas la GLI-F4 et préfère durcir le protocole de son utilisation15.
Mardi 15 août 2017, lors d'une manifestation à Bure contre l'enfouissement de déchets nucléaires, plusieurs personnes sont grièvement blessées par cette grenade. Une victime risquait alors d'être amputée de plusieurs orteils malgré différentes opérations15. Un trou de 3 cm de profondeur et de 15 cm de diamètre a été creusé dans son pied, tous les os sont brisés et certains ont disparu. Le plastique de la grenade a également fondu dans la plaie, risquant de déclencher une infection16.
Le 24 mai 2018, lors de l'évacuation par la gendarmerie de la zone à défendre de Notre-Dame-des-Landes, un homme a la main arrachée par une GLI-F410.
Le 24 novembre 2018, lors d'une manifestation des gilets jaunes, un jeune homme de 21 ans a la main arrachée par l'explosion d'une grenade GLI-F4, lancée par des forces de l'ordre avenue Franklin-Roosevelt à Paris17,18. Le 1er décembre, un autre manifestant âgé d'une cinquantaine d'année perd sa main place Jean Jaurès à Tours, dans une explosion similaire19.
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