De pire en pire, depuis 7 ans, la grippe aviaire touche la France, en particulier l’Ouest du pays, qui concentre la majorité des plus d’un milliard de volailles élevées chaque année.
Cette année, la crise a commencé en septembre, et des mesures de claustration sans précédent ont été mises en place. Pourtant, ces dernières semaines, une recrudescence exceptionnelle est observée en Pays de la Loire. Au 18 mars, c’était plus de 500 foyers contaminés pour le seul département de la Vendée, près de 200 en Pays de Loire.
En majorité, il s’agit d’élevage de palmipèdes, mais également des poulets et poules pondeuses.
À ce jour, plus de 8 millions de volailles ont été abattues en France – plus du double du nombre abattu l’année dernière lors du précédent épisode de grippe aviaire. Des témoignages terribles d’éleveurs reviennent : l’administration ne pouvant plus gérer en l’état l’euthanasie des volailles contaminées ou qui pourraient l’être par principe de précaution, demande aux éleveurs de laisser leurs animaux mourir de faim et de soif en les enfermant dans leurs bâtiments. Les services de l’État demandent désormais l’arrêt des ventilations pour provoquer la mort des animaux par asphyxie.
La souffrance engendrée pour les animaux par ces mises à mort lentes et cruelles n’est évidemment pas à démontrer, tout comme la détresse des éleveurs qui n’ont aucun moyen de faire face à cette situation, alors que les services de l’État sont totalement insuffisants.
Non seulement les claustrations, chaque année un peu plus strictes, ne servent à rien pour limiter la diffusion de la maladie, mais rien n’est fait pour gérer de telles catastrophes à court terme (les euthanasies), ni pour les éviter à long terme (sortir d’un système aberrant et malade) !
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