Deux ans plus tard, après de multiples réunions, déclarations, serments la main sur le coeur, le constat sur le terrain est édifiant :
Pas plus de respect de la vitesse à 5 noeuds
Queue de bateaux à l'entrée de la faille de la Punta Palazzu, qui empeste les gaz d'échappement
Commentaires par haut-parleurs
Déchets plastique sur les plages et biomedias de station d'épuration
De plus en plus de speed boat 12 places 600 ou 700 CV, pour augmenter les rotations et donc la rentabilité
Jet-skis à pleine vitesse dans la Réserve
Débarquement constaté sur la plage d'Elbu qui est interdit, comme cela l'a été réitéré par le Pnrc. Il faut dire que pour lire le panneau, il faut s'approcher et débarquer sur la plage ! Le grand panneau ''débarquement interdit'' autrefois bien visible a disparu, il est mentionné seulement ''circulation interdite''
Les gardes du Pnrc devaient être stationnés devant les nids, personne, malgré un bateau et des agents supplémentaires.
Absence de matérialisation d'une prétendue zone d'exclusion.
Aucune information des loueurs de bateaux à leurs clients, pas plus qu'aux plaisanciers.
Le député européen Alfonsi ajoute à la confusion en prétendant que l'interdiction du mouillage de jour permettrait de retrouver le diplôme européen.
L'Unesco est aux abonnés absents, tout en connaissant parfaitement la situation
Le président du Pnrc prétend que les scientifiques ne sont pas d'accord sur le lien fréquentation-absence de reproduction des balbuzards. C'est tout simplement faux
Dernier point et non des moindres, le WWF sur son site présente Scandola comme un modèle de protection de la Nature !
Le choix est clairement fait de continuer à faire des beautés de Scandola une machine à cash, de façon cynique, il est affirmé que les falaises de Scandola seront toujours là, peu importe que la vie marine et autre disparaisse.
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