Les responsables du Pnrc et de l'Oec prétendaient en cœur en 2019 et encore aujourd'hui que les études scientifiques étaient insuffisantes pour parler de surfréquentation de Scandola, l'on manquerait de chiffres...
Or le Conseil scientifique de la Réserve de Scandola présidée par le Prof Boudouresque a présenté le résultat des travaux conduits depuis 2018, avec des chiffrages très précis obtenus par caméras automatiques, par exemple en pointe, le 9 août 2018 il a été enregistré 591 mouvements de bateaux et 62 mouillages, en distinguant les semi-rigides, les voiliers et les catamarans, avec pour certains des vitesses excessives bien au-delà des 5 nœuds autorisés. Des microphones immergés ont aussi enregistré le son des bateaux, avec les nuisances générées par les vitesses excessives.
Donc Pnrc et Oec connaissaient parfaitement ces mesures en cours, puisque rien ne peut être fait sur la Réserve sans leur aval.
Donc encore un petit effort pour mesurer la pollution de l'eau par les hydrocarbures et dans les sédiments des failles autour de Palazzu. Pour les actes et les décisions fortes, il faudra encore attendre. « La protection de la Nature à Scandola n'est pas négociable », déclaration du Président de l'Oec, mais encore...