Pas de calèches à Lyon

Pour le moment, dans ce monde cruel, les animaux dits « domestiques » survivent car ils ont une « utilité » pour l’homme. Supprimer leur utilisation c’est vouer les races concernées à la disparition. Qui va continuer à élever des bovins ou de la volaille si tout le monde devient végétarien, végétalien, ou végane ? Qui va continuer à élever des taureaux de combat, si on abolit les corridas ? qui va élever des chevaux, simplement pour rester à gambader dans un près ? Les défenseurs des animaux blâment ceux qui les enferment dans des zoos, alors que, dans beaucoup de cas, c’est pour essayer de sauver une espèce en danger de disparition. S’il n’y a plus de touriste pour faire un tour de dromadaire aux portes du désert, il n’y aura plus de dromadaire, car ils ne sont plus nécessaires pour le simple transport des marchandises. Même les animaux sauvages sont sauvegardés et défendus contre les braconniers, car ils ont intérêt économique. Rendez-leur la liberté, sortez-les des parcs naturels et ils subiront de plein fouet les variations climatiques et les races s’éteindront. Certes, c’est l’homme qui est en partie responsable du réchauffement climatique, de la destruction des habitats naturels de certains animaux et donc de leur déclin. Mais quand cherche à réduire l’utilité des animaux, pour en faire de simples objets de contemplation, on les condamne également à coup sûr.
Pour faire écho à votre entrefilet rédigé en rouge (un cheval s’écroule à New York ou un cheval s’effondre à Bruges), je vous livre une autre information : « Un jeune rugbyman décède à Bordeaux dès suite d’un violent plaquage ». Va-t-on arrêter les matches de rugby, les combats de boxes, les marathons, qui voient assez fréquemment des participants s’écrouler et ne plus se relever, alors que les deux chevaux cités n’ont fait que glisser sur les pavés et, apparemment, vont bien.
Et que l’on ne rétorque pas que le jeune rugbyman était volontaire pour faire du rugby, alors que les chevaux ne demandent rien à personne. Si ! Les animaux ont besoin d’exercice, sinon, ils dépérissent ! Tout est une question de dosage. Donc plutôt que l’annulation pure et simple des manifestations faisant appel à des animaux, il faut demander du contrôle et de la mesure.

Trop de chevaux s'effondrent lors des périodes estivales ! pas assez de respect envers eux, chevaux dans de piteux états les trois car du temps.. Que les professionnels se reconvertissent !

Il faut évoluer !