Depuis plus de trois décennies, une même situation se répète dans le Cher, à l'abri des regards. Sur une propriété privée, des chasses administratives sont imposées par la préfecture, entraînant chaque année l'abattage de biches, de cerfs et d'autres animaux sauvages. Une violence institutionnalisée que dénonce aujourd'hui une nouvelle pétition portée par Convention Vie et Nature.

À l'origine de ce combat, Antoinette, propriétaire des lieux, subit depuis 35 ans les conséquences d'un aménagement jamais réalisé : l'absence d'un passage à faune au-dessus d'une autoroute construite malgré des engagements initiaux. Faute de solution durable, l'administration a choisi la facilité c'est-à-dire, faire porter la responsabilité à une habitante, en imposant des opérations de destruction de la faune sur son propre terrain.

Ces opérations ne se limitent pas à des tirs ponctuels. Elles prennent la forme de battues administratives, menées par des louvetiers et des chasseurs, avec chiens, de jour comme de nuit, y compris en période de fêtes. Une intrusion répétée, vécue comme une véritable atteinte à la vie privée, à la sécurité et à la dignité humaine, autant qu'un massacre injustifiable d'animaux sauvages.

La pétition dénonce l'absence totale d'alternatives proposées par les autorités, alors même que des solutions existent, à commencer par la création d'un passage à faune permettant aux animaux de circuler sans danger. Elle alerte également sur les risques humains, tirs à proximité des habitations, stress intense, accidents passés et traumatismes durables pour les personnes concernées.

Signez cette pétition, et demandez l'arrêt immédiat de ces battues administratives, le respect de la propriété privée et la mise en place d'une solution pérenne et non létale.