Alors que la France s'est officiellement engagée à éliminer progressivement les animaux sauvages des cirques d'ici 2028, une décision profondément inquiétante vient d'être prise. Samba, la dernière éléphante d'un cirque français, a été expédiée en Hongrie, non pas dans un sanctuaire où elle pourrait enfin vivre en paix, mais dans un « parc safari » qui fonctionne comme un cirque à peine voilé : le Richter Safari Park.
Il ne s'agit pas d'un sauvetage. C'est une trahison.
De la nature à toute une vie de chaînes, l'histoire de Samba a commencé dans la nature sauvage du Kenya. Capturée alors qu'elle n'était qu'un bébé, elle a été arrachée à son troupeau et expédiée en Europe. Pendant près de quarante ans, elle a été enchaînée et forcée de se produire pour le divertissement humain, vivant sous le contrôle du Continental Circus de la famille Aucante.
Au fil des ans, ses souffrances ont été documentées avec des détails déchirants. Lors d'un acte tristement célèbre, elle a été obligée de « faire le mort » au son des coups de feu. Lorsqu'elle a refusé en 2003, elle a été battue devant des enfants. Des plaintes et des actions en justice ont suivi, mais rien n'a changé. Sa douleur a été ignorée, sa captivité s'est poursuivie.
En 2013, Samba a tenté de s'échapper. Au cours de sa quête désespérée de liberté, un accident tragique s'est produit. Plutôt que de susciter une intervention ou de la compassion, elle a été ramenée au cirque. Son maître, malgré des années de mauvais traitements signalés, s'est libéré.
Il y avait une meilleure option qui a été refusée.
Les groupes de protection des animaux ont passé des années à offrir une seconde chance à Samba. Une place entièrement financée dans un sanctuaire d'éléphants, avec suffisamment d'espace, des soins spécialisés et la compagnie d'autres éléphants, l'attendait. Son déménagement aurait pu marquer un tournant historique : le début de sa guérison.
Au lieu de cela, elle a été transférée discrètement hors du pays, dans une autre cage. Le parc safari Richter peut prétendre être un « sanctuaire », mais ses pratiques sont plus éloquentes que son nom : les spectacles, les interactions avec le public et l'exploitation se poursuivent.
Une contradiction inquiétante
Comment cela peut-il se produire trois ans seulement avant l'entrée en vigueur de l'interdiction française ? Comment un pays qui a interdit la présence d'animaux sauvages dans les cirques peut-il continuer à exporter ses éléphants pour des spectacles étrangers ?
Ce qui est encore plus alarmant, c'est que le gouvernement français continue de soutenir les industries du cirque, en leur offrant une aide financière et en envisageant l'importation d'éléphants de l'étranger. S'agit-il d'une réforme ou d'une simple externalisation de la cruauté ?
Nous exigeons des réponses et la justice
Samba n'est pas un accessoire. C'est une créature intelligente et sensible qui a vécu une vie de violence et d'enfermement. Ses souffrances auraient dû cesser, et non être expédiées au-delà des frontières.
Nous exhortons les autorités françaises à enquêter sur les circonstances de ce transfert, à mettre fin à l'exploitation continue de Samba, et à travailler avec des sanctuaires éthiques prêts à l'accueillir.
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Ramenons Samba à la paix, à la sécurité et à la dignité.
Il ne s'agit pas d'un cas isolé.
Dans la vidéo ci-dessous, vous pouvez voir quatre éléphants, dont Samba, subir les mêmes souffrances quotidiennes, condamnés à une vie de captivité et d'exploitation. Leur réalité est le reflet tragique de ce à quoi d'innombrables animaux sauvages sont encore confrontés en Europe, malgré une prise de conscience croissante et des avancées juridiques.
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