Important : nous ne sommes pas opposés à un projet de sanctuaire pour dauphins. Nous soutenons l’idée d’un lieu d’accueil éthique pour les cétacés, y compris à Beauval.
Ce que nous dénonçons, ce ne sont pas les sanctuaires, mais les dérives du projet actuel : ouverture à la reproduction, intégration aux programmes d'élevage, et possibilité de transferts d’animaux vers d’autres pays comme la Chine (via un delphinarium européen) où le bien-être animal n’est clairement pas une priorité.
Ces éléments changent totalement la nature du projet, au lieu d’être un refuge, il pourrait devenir un nouveau delphinarium
Depuis plusieurs mois, le ZooParc de Beauval présente un projet de « centre d’accueil temporaire » pour dauphins, annoncé comme un lieu sans reproduction, sans spectacle et sans exportation. Ce discours se voulait rassurant : une solution transitoire et éthique pour accueillir des cétacés en difficulté.
Mais la réalité qui se dévoile aujourd’hui est tout autre.
Ce projet n’est pas un refuge, c’est la création d’un nouveau delphinarium.
Les éléments révélés récemment montrent clairement que Beauval prévoit :
La reproduction en captivité,
Le transfert de dauphins vers d’autres parcs, y compris à des fins commerciales,
Aucun engagement en faveur de sanctuaires ou solutions réellement respectueuses du bien-être animal.
Le directeur du parc l’a exprimé sans détour :
« Je ne ferai pas de maison de retraite pour dauphins. »
Cette déclaration confirme que l'objectif du projet est l’exploitation des animaux, non leur protection.
Pourtant, la France s’est engagée à tourner la page de la captivité des cétacés à des fins de divertissement, avec la loi du 30 novembre 2021 (loi n°2021-1539), qui interdit notamment la reproduction en captivité des dauphins.
Ce projet va à l’encontre de l’esprit de cette loi et de l’évolution nécessaire de notre société vers plus de respect du vivant.
L’arrêt immédiat de ce projet de delphinarium à Beauval ;
Le respect total de la loi interdisant la reproduction en captivité des cétacés ;
La mise en place de solutions éthiques alternatives, notamment le soutien aux refuges marins et sanctuaires.
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