Stop Drafting / Long distance triathlon !

Dear Sirs,

My name is Valentin Deschamps Gayot, a state-certified triathlon coach for more than 10 years who has trained and trained several professional long-distance triathletes in recent years.

This letter is addressed to all those involved in professional long distance triathlon with responsibilities and the opportunity to improve the regulation of our sport. The objective is to highlight the issue of "drafting" and to create a real reflection around this theme.

Over the last two seasons, I have seen a clear change in the density and number of triathletes present at the start of professional races. This is only increasing from season to season. It's a very positive aspect for our sport. The level is increasing, the performances too, the interest of the general public in triathlon is growing and the emergence of talented young people who arrive earlier and earlier in long-distance triathlon is pushing everyone upwards.

However, there are also problems that are created. It is not uncommon to see 60, 70 or even 80 professional triathletes at the start of competitions with a level that is getting closer and closer to each other. I think we have to anticipate this problem because it will only increase in the years to come. Federations, organisations and refereeing evolve less quickly than the density, the optimisation of equipment and the level of our triathletes. There is a real delay, that's a fact. 

My question: How do you manage the pelotons of 15 to 30 triathletes who form as soon as they get out of the swim, on the cycling part with the respect of the "no drafting" rule?

I don't pretend to have the answer(s) to this question but I am just looking to create a reflection around this problem in order to find a solution for the coming seasons and fight effectively against drafting. These future solutions must bring together the organisers, the federal authorities, the triathletes concerned and the referees.

Main challenge = 1 level of cycling corresponding to 1 step on the race = no longer seeing drafting set up with impunity without sanction. To continue to ensure that the cycling part of long-distance triathlon values high-performance cyclists.

Findings:
1) Increasing density = increase in the level and number of triathletes in a similar level from season to season.
2) Appearance of a group of 15 to 20 triathletes (or more) as soon as the swim is out.
3) Drafting is more and more present.
4) Difficulty in respecting non-drafting in these platoons.
5) A large number of triathletes have a poor knowledge of the overtaking rules.
6) The lack of knowledge of the overtaking rules of some triathletes leads to a total disorganization of the peloton and random sanctions from the referees.
7) Difficulty in the application of the rules by the referees.
8) Difficulty for referees to make an objective decision on a sanction.
9) No or few sanctions taken by the referees.
10) Penalty for drafting too long (5 minutes) on a half ironman which makes the referees hesitate to make a decision ?
11) In the Pro Series, the referees don't rely enough on the "Race Ranger".
12) Observation of the referees not long enough on these imposing pelotons.
13) The evolution of the equipment and the optimization of the bike positions contribute to a better economy as well as to an easier drafting at a distance of 12 meters.


Solutions ? :
1) Increase in the number of referees at competitions for better observation of professional riders.
2) Neoprene wetsuit forbidden from 20 or 21 degrees (therefore lowering the current temperature) allowing to spread out the swimming packs.
3) 1 bike group = 1 referee in constant observation of the group for the most objective decision possible.
4) Better training of referees within the federations, private labels, particularly on the issue of drafting and the rules of overtaking (increase in financial resources).
5) Uniform drafting distance = 20 meters for professionals (12 meters for amateurs?).
6) The rules of "blocking" extended to all races and labels (Federal, Ironman, Challenge and any private organization with its arbitration system).
7) To reduce the penalty for drafting from 5' to 2' on half ironman to encourage referees to make it easier to make the decision to sanction a triathlete.
8) Stronger sanction on triathletes who do not comply with the regulations.
9) Tighten the conditions of access to the races, further limit the number of triathletes at the start. (Determine more precise criteria for accessibility to events, level race with "wild card", conditions of access, rely on the PTO ranking, quota of athletes outside the ranking?).
10) Creation of a guide and/or training (online, videos) for all professional triathletes to have a better knowledge of the rules of non-drafting and operation within a peloton.
11) Signing of a charter of compliance with these rules by professional triathletes.

Madames, Monsieurs,

Mon nom est Valentin Deschamps Gayot, entraîneur diplômé d’Etat en triathlon depuis plus de 10 ans ayant formé et entraîné plusieurs triathlètes professionnel longue distance au cours de ces dernières années.

Cette lettre s’adresse à tous les acteurs du triathlon professionnel longue distance ayant des responsabilités et la possibilité d’améliorer la réglementation de notre sport. L’objectif est de mettre en avant la question du « drafting » et de créer une réelle réflexion autour de cette thématique.

Au cours des deux dernières saisons, j’ai pu constater une évolution flagrante de la densité et du nombre de triathlète présent au départ des courses professionnelles. Celle-ci ne fait qu’augmenter de saison en saison. C’est un aspect très positif pour notre sport. Le niveau augmente, les performances aussi, l’intérêt du grand publique pour le triathlon est croissant et l’émergence de jeunes de talent qui arrivent de plus en plus tôt sur le triathlon longue distance poussent tout le monde vers le haut.

Cependant, il y a aussi des problématiques qui se créent. Il n’est pas rare de voir 60, 70 voire 80 triathlètes professionnels au départ des compétitions avec un niveau de plus en plus proche les uns des autres. Je pense qu’il faut anticiper cette problématique car cela ne fera qu’augmenter dans les années qui arrivent. Les fédérations, les organisations et l’arbitrage évoluent moins vite que la densité, l’optimisation du matériel et le niveau de nos triathlètes. Il y a un vrai temps de retard, c’est un constat. 

Ma question : Comment gérer les pelotons de 15 à 30 triathlètes qui se forment dès la sortie de la natation, sur la partie cyclisme avec le respect de la règle du « non drafting » ?

Je ne prêtant avoir la ou les réponses à cette question mais je cherche juste à créer une réflexion autour de cette problématique afin de trouver une solution pour les saisons à venir et lutter efficacement contre le drafting. Ces solutions futures doivent mettre en accord les organisateurs, les instances fédérales, les triathlètes concernés et les arbitres.

Enjeu principal = 1 niveau de vélo correspondant à 1 échelon sur la course = ne plus voir le drafting s’installer impunément sans sanction. Continuer à faire en sorte que la partie cycliste en triathlon longue distance valorise les cyclistes performants !

Constats :

• Densité de plus en plus importante = augmentation du niveau et du nombre de triathlète dans à niveau similaire de saison en saison.
  
• Apparition de groupe de 15 à 20 triathlètes (voir plus) dès la sortie natation.
  
• Drafting de plus en plus présent.
  
• Difficulté du respect du non drafting dans ces pelotons.
  
• Un grand nombre de triathlètes ont une mauvaise connaissance des règles de dépassement.
  
• La mauvaise connaissance des règles de dépassement de certains triathlètes entraîne une désorganisation totale des pelotons et des sanctions aléatoires de la part des arbitres.
  
• Difficulté de l’application du règlement par les arbitres.
  
• Difficulté des arbitres à prendre une décision objective sur une sanction.
  
• Pas ou peu de sanctions prises par les arbitres.
  
• Pénalité pour drafting trop longue (5 minutes) sur un half ironman ce qui fait hésiter la prise de décision des arbitres ?
  
• Sur les Pro Series, les arbitres ne s’appuient pas assez sur le « Race Ranger ».
  
• Observation des arbitres pas assez longue sur ces imposants pelotons.
  
• L’évolution du matériel et l’optimisation des positions à vélo contribuent à une meilleure économie ainsi qu’à un drafting facilité à un distance de 12m. 
  

Solutions ? :

• Augmentation du nombre d’arbitres sur les compétitions pour une meilleure observation des coureurs professionnels.
  
• Combinaison néoprène interdite à partir de 20 ou 21 degrés (donc baisser la température actuelle) permettant d’étaler les pelotons de nageur.
  
• 1 peloton = 1 arbitre en observation constante sur le groupe pour une décision la plus objective possible.
  
• Meilleure formation des arbitres au sein des fédérations, labels privés notamment sur la question du drafting et les règles de dépassement (augmentation des moyens financiers).
  
• Distance de drafting uniformisé = 20m pour les professionnels (12m chez les amateurs).
  
• La règles du « blocage » étendu à toutes les courses et label (Fédéral, Ironman, Challenge et toute organisation privée avec son système d’arbitrage).
  
• Faire passer la pénalité pour drafting de 5’ à 2’ sur half ironman pour inciter les arbitres à prendre plus facilement la décision de sanctionner un triathlète.
  
• Sanction plus forte sur les triathlètes qui ne respectent pas la réglementation.
  
• Durcir les conditions d’accès aux courses, limiter d’avantage le nombre de triathlètes au départ. (Déterminer des critères plus précis d’accessibilité aux évènements, course de niveau avec « wild card », conditions d’accès, s’appuyer sur le classement PTO, quota d’athlètes hors classement ?).
  
• Création d’un guide et/ou formation (en ligne, vidéos) pour tous les triathlètes professionnels pour avoir une meilleure connaissance des règles de non drafting et de fonctionnement au sein d’un peloton.
  
• Signature d’une charte de respect de ce règlement par les triathlètes professionnels.