Pour la gratuité des transports en commun sur l'agglomération lorientaise
Je demande moi aussi la gratuité des transports en commun desservant l’agglomération Lorientaise, comme elle se pratique déjà dans plus d’une quarantaine de villes à travers la France, et ce dès 1971 à Colomiers.
J’estime moi aussi que le retour à une version actualisée des biens communaux, qui ont prévalu pendant de nombreux siècles avant d’être détruits ou privatisés, offrirait une réponse collective cohérente aux diverses problématiques engendrées par un individualisme exacerbé par le consumérisme inhérent à notre système économique, tout en préservant des libertés fondamentales comme celle de circuler. Ce modèle a créé de nombreuses conditions d’obligation d’usage tels que véhicule individuel, smartphone, internet, etc.
Je suis moi aussi conscient-e des conséquences souvent désastreuses des problématiques liées à l’usage des véhicules individuels à moteur thermique en agglomération, dont on peut lister ici quelques-unes :
● Pollution atmosphérique (gaz d’échappement) et hydrique (par l’abrasion des pneus sur le bitume, autres produits pétroliers, générant des micro-particules drainées jusque dans les océans),
● Raréfaction des ressources en matières premières couplée aux limites d’un recyclage bien souvent énergivore (les carrosseries de voiture, alliages complexes, finissent en fers à béton),
● Engorgement des villes, nuisance sonore, stress et incivilités, baisse d’activité des commerces de proximité au profit des centres commerciaux implantés en périphérie urbaine,
● Charge financière écrasante pour les personnes aux faibles revenus qui n’ont pas ou plus d’autres alternatives, etc.
Je demande alors moi aussi :
● D’une part qu’on actionne les leviers financiers, d’ors et déjà identifiés, qui permettraient de couvrir l’intégralité du coût des transports en commun. Pour l’instant, de 15 à 17% en moyenne de ce coût reste encore à la charge des usagers sous forme de titres de transport : tickets, cartes d’abonnement. Les 83-85% restant étant financés par les collectivités locales, départementales, régionales, l'Etat, et par la contribution Versement Transport (2% en moyenne de la masse salariale pour toutes les entreprises de 11 salariés et plus).
● D’autre part qu’on revienne à l’esprit que sous-tend la notion même de service public, lesquels ne peuvent en aucun cas être confiés à des entreprises privées surtout animées par des motivations de rentabilité et de profit. L’exemple du réseau ferroviaire (suppression de lignes, fermetures de gares, réduction du trafic, compression de personnel, augmentation du prix du billet, etc., qui ont conduit à une baisse du nombre d’usagers) ne peut que rendre circonspect.
Je m’insurge moi aussi contre certains choix politico-économiques qui se révèlent souvent aberrants et contradictoires avec les volontés affichées, vidées de toute substance et réduites à des voeux pieux. Ainsi, un aller simple Lorient-Mâcon en train peut coûter plus cher qu’un aller-retour Paris New York en avion. La promotion de certains secteurs économiques, comme le tourisme international de masse grâce au kérosène détaxé, ou celle de la voiture individuelle, ne peut plus se faire au détriment du dérèglement climatique et de la dégradation de nos conditions de vie, entre autres nuisances, en privilégiant certaines classes sociales dont les membres sont avant tout réduits au rang de consommateurs courtisés pour leur pouvoir d’achat.
Alors oui, pour toutes ces raisons moi aussi je signe cette pétition, convaincu-e que la gratuité des transports en commun offre une des réponses possibles.
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