Tous unis contre la taxe poubelle !
Mercredi 23 septembre, à l'issue du vote des élus du Conseil communautaire du Seignanx, vous pensiez avoir été épargnés par un nouveau prélèvement qui allait fortement gréver votre budget : la Taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM)...
Le vote des élus avait été alors sans équivoque : le rejet indiscutable du sacrifice supplémentaire demandé à tous, de l'ordre de 200€ en moyenne et par an.
N'acceptant pas le résultat de ce vote démocratique, Eric Guilloteau, le Président de la Communauté de communes, vient de décider que les élus devaient revoter mardi 6 octobre car, selon lui, certains élus n'auraient pas compris le sens de leur vote !
C'est un véritable déni de démocratie !
Non, nous ne pensons pas que les élus qui gardent contact avec la réalité de votre vie quotidienne, marquée par les fins de mois financièrement de plus en plus difficiles, sont des imbéciles !
Non, nous ne pensons pas que les élus qui sont sensibles au fait que dans notre Seignanx de plus en plus de personnes ont un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté, que les salariés et les retraités subissent de plein fouet la baisse de leur niveau de vie et que le nombre de privés d'emplois ne cesse de progresser sont des farfelus !
Non, nous ne pensons pas que les élus qui ne renient pas les engagements qu'ils ont pris avec vous de ne pas augmenter la fiscalité sont des abrutis !
Non, nous ne pensons pas que les élus qui pointent le fait que vous payez déjà des impôts
communautaires élevés sont des inconscients !
Tous les moyens sont donc bons pour Eric Guilloteau et ses fidèles alliés pour faire supporter à tous leur mesure inique, qui permettra de masquer la situation de banqueroute financière dans laquelle se trouve notre Communauté de communes.
Oui, nous pensons que les élus qui sont opposés à la T€OM ont raison de demander à Eric Guilloteau et ses amis de rendre des comptes sur cette situation de faillite.
Oui, nous pensons que le Seignanx ne peut sortir seul de l’abîme dans lequel il plonge, et qu'il n'y a d'autres alternatives que de réfléchir avec d'autres à notre périmètre de coopération intercommunale, sous peine de mourir, tout en étant taxé au-delà du supportable.
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