Paris cumule aujourd’hui plus de 2,1 milliards d’euros de déficit. Et pourtant, la Ville engage chaque année 182 millions d’euros pour financer une police municipale jeune, sans arme, sans pouvoir judiciaire, et dont l’existence même n’était pas nécessaire auparavant : cette dépense n’existait pas, et personne ne s’en plaignait.
Des agents sans pouvoir réel :
Créée en 2021, la police municipale de Paris est composée d’agents qui n’ont ni arme, ni statut d’OPJ, ne peuvent placer personne en garde à vue, et n’interviennent pas dans les affaires pénales ou urgentes. Ils ne remplacent ni la police nationale, ni les services sociaux, ni les médiateurs. Dans les faits, ils servent surtout à verbaliser, pas à protéger.
Une logique de rentabilité au détriment des citoyens :
Je parle ici comme cycliste engagé dans une mobilité plus durable. Et pourtant, je viens de recevoir ma troisième amende en deux ans. La dernière fois, c'était pour avoir dépassé un feu rouge d’un mètre. J’ai obéi dès leur appel. Résultat : 135 € d’amende. Pendant ce temps, les cyclistes sans papiers, notamment certains livreurs, ne sont jamais arrêtés, car ils ne paieront pas. On préfère donc verbaliser ceux qui paient, pour remplir les caisses, au mépris de toute logique éducative ou préventive.
Une contradiction avec les politiques de mobilité :
Paris prétend encourager les mobilités douces, mais traque les cyclistes pour des broutilles. C’est non seulement injuste, mais totalement contre-productif. À l’heure où l’on limite de plus en plus la circulation des voitures, où l’on restreint les accès au centre-ville, on pénalise les seuls qui font l’effort de changer leurs habitudes.
Aucune amélioration concrète de la sécurité :
Depuis le lancement de cette force municipale, rien ne prouve une amélioration significative de la sécurité dans nos quartiers. La majorité des missions sont symboliques ou anecdotiques. Pas de baisse des agressions, pas de traitement des incivilités majeures, pas de présence renforcée là où les habitants en ont vraiment besoin.
La suppression de la police municipale actuelle, inefficace, coûteuse et redondante.
Un moratoire sur les recrutements.
Un redéploiement du budget vers des priorités réelles : propreté, santé publique, logements sociaux, accompagnement des publics vulnérables.
Une politique de mobilité cohérente, qui protège et soutient les cyclistes, au lieu de les sanctionner.
Paris a besoin de sécurité, oui. Mais pas à n’importe quel prix, et pas dans le mépris de ses propres citoyens.
Faisons des choix budgétaires à la hauteur de nos urgences sociales, écologiques et humaines.
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