Sans savoir si je suis en situation de handicap, enceinte, veille, mère isolée, ou que sais-je encore. Pourquoi est ce que j’opte pour une livraison à domicile alors? Qui un jour n’a pas été concerné par de telles pratiques ?
Les faits dénoncés :
Nous devons nous organiser pour attendre un colis à une date précise dans des horaires plus ou moins précisés. Pour que de façons récurrentes le chauffeur déclare, sans prendre la peine de sonner à l’interphone, le consommateur absent. Se cachant sous le fait d’avoir téléphoné sur le téléphone portable. Comme si le téléphone portable était un gage de garantie que nous sommes à notre domicile ? Et l’interphone ? ... non du coup ...
Quid de l’obligation pour la société de transport de livrer le colis à l’adresse de destination par tous les moyens (conditions générales de chronopost)
Seul(e) face à mon colis
Le sentiment d’être démuni, face à des chauffeurs qui n’hésitent pas à remettre en cause notre parole, arguant parfois qu’ils ont sonnés, alors que nous n’attendions que ça.
Un sentiment d’anxiété m’envahit à chaque fois que je passe une commande en ligne. Vais-je devoir chambouler ma semaine pour attendre un chauffeur qui risque de ne pas prendre la peine de sonner chez moi. M’obligeant ainsi à me déplacer au point Relais du coin.
Pourquoi les recours par voie de justice sont compliqués?
Quel bonheur tire cette grande quantité de consommateurs d’exprimer leur mécontentement dans des pratiques où la conscience professionnelle fait défaut.
La parole du chauffeur contre la nôtre, difficulté de prouver le préjudice, diversité des préjudices.
L’importance de défendre nos valeurs :
la liberté de dire « non j’étais chez moi c’est vous qui n’avez pas fait votre travail ». Et d’obtenir une solution du service client. (Qui actuellement nous répond : nous sommes désolés, le chauffeur est vilain, mais c’est comme ça, maintenant il faut aller chercher votre colis au point relais.)
Autonomie service client qui va jusqu’à nous demander si une personne de notre entourage peut se rendre au point relais à notre place.
Indépendance : Vis-à-vis d’une marchandise qui en réalité est notre propriété, et qui nous rend esclave d’un système alimenté par des pratiques peu humanistes.
Valeur du travail/valeur humaine : ici aussi se pose la question des conditions imposées à ces transporteurs pour qu’ils perdent tout raisonnement logique et serein. Nécessite de rompre le cercle vicieux et de dire STOP.
C’est à l’Humain de faire autorité.