Je suis une noctambule parisienne depuis des années et je fréquente chaque week-end et parfois en semaine les bars parisiens du 9ème, 10ème, 18ème, 19ème, 20ème et d’autres arrondissements bien sûr et je constate souvent les mêmes abus concernant les prix des boissons ou les réactions de CERTAINS gérants et barmans qui considèrent les clients comme des pigeons qu’on peut mépriser ou des moutons qu’on peut tondre sans conséquences.
Un exemple type de l’ensemble de ces ABUS est un bar rue Muller dans le 18ème, qui est plutôt un « Trou » en bas des marches du Sacré-Cœur dans lequel chaque Vendredi et Samedi soir, s’entassen les uns sur les autres des centaines de personnes dans la salle du sous-sol (un sauna) pour danser et ceci au mépris des règles élémentaires de sécurité. Un des deux uniques videurs de ce lieu a pour mission principale de vous empêcher d’accéder à la piste de danse du bas (où se trouve pourtant aussi un bar) et de s’assurer que dès votre entrée vous alliez directement à la caisse (le bar du haut) consommer manu militari une pinte à 8 euros !? ou un soft à 5 euros !? qui provient en général d’une brique 1L de jus de fruits éco à 50 centimes (soit pour les amateurs de calcul +900% de bénéfices pour un misérable gobelet de 20 cl !). S’ajoute à cela le manque de respect d’un « barman » quarantenaire clairement misogyne qui ne connait visiblement rien au métier car s’occupait avant d’orienter au plus vite les clients vers le bar. Enfin, vous me direz pourquoi malgré toutes ces conditions des centaines de clients continuent d’aller dans ce lieu ? C’est simple, il est le seul du quartier ouvert après 2h du matin (jusqu’à 5h) et ainsi possède une situation privilégiée de monopôle qui lui permet donc tous les ABUS en terme de prix, de sécurité et de respect de la clientèle parisienne et touristique !
Au-delà de cet exemple criant mais qui évidemment n’est pas représentatif de tous les bars nocturnes parisiens qui essayent d’exercer leur métier au mieux, j’ai constaté d’autres abus comme lors du fameux « Happy Hours ». En effet, le Code de la Santé Publique (Art. L. 3323-1) stipule qu’il est interdit de proposer des boissons alcoolisés à prix réduits pendant une période restreinte (Happy Hours) sans proposer également sur la même période des boissons sans alcool à prix réduits. J’ai plusieurs amies qui ne boivent pas et je suis toujours surprise de les voir payer un soft plus cher que ma bière ! Pourquoi les bars ne respectent pas cet article simple et clair pour que tout le monde puisse profiter des Happy Hours ?
Enfin, l’un des abus que je vois souvent et qui me perturbe le plus est celui concernant les jeunes hommes seuls ou entre amis venant ou non de banlieue et qui ont des origines Africaines ou Maghrébines à qui certains videurs leur refusent l’accès avec comme unique argument « il faut être accompagné ». Pouvez-vous me dire depuis quand un adulte indépendant a besoin d’être « chaperonné » (par une amie) pour entrer dans lieu festif ! Cet argument est pathétique et cache une profonde discrimination sociale et raciale qui perdure depuis des décennies.
En somme, voilà pourquoi je vous sollicite pour signer cette pétition et demander à Frédéric Hocquard, adjoint à la maire de Paris chargé de la vie nocturne de prendre des mesures efficaces et rapides contre les abus de certains établissements et créer une charte publique entre la Ville et les bars nocturnes pour que la clientèle parisienne et touristique (de province ou étrangère) apprécient mieux de pouvoir sortir et profiter de nos bars et de nos terrasses et ainsi redorer une réputation dégradée au fil des années !
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.