STOP A L'EID !

CONTRE LA CASSE DE NOS METIERS, POUR UN MEILLEUR SERVICE AUX USAGERS.

La direction a fait de la mise en place de l’EID un objectif prioritaire. Elle est pressée par la puissance publique de matérialiser la fusion par l’EID aux yeux de l’opinion publique et des demandeurs d’emploi. C’est d’ailleurs les propos de Raymond LAGRE, directeur régional, dans Pôle mag du mois d’avril « L’EID, une manifestation concrète de la fusion »

La première étape de cette matérialisation de la fusion ANPE/ASSEDIC a commencé par la disparition de certains sites, le déploiement forcé des sites mixtes et la mise en place de l’accueil commun. C’est la première amorce de l’intégration effective des deux filières placement et indemnisation, et ce, contre l’avis des IRP. Personnels et Organisations syndicales en se mobilisant, ont réussi à freiner le processus de la fusion et même à faire reculer la Direction.

La deuxième étape est l’EID par la mise en place d’un « acte professionnel », qui commence de façon illégale par le contrôle des papiers, et où l’inscription administrative des demandeurs d’emploi, la vérification de la complétude du dossier de demande d’allocation, la notification du rejet éventuel ou l’attribution des allocations de chômage et la contractualisation du PPAE, sont sensées être réalisées en 50 minutes !

La direction prétend améliorer le service rendu aux demandeurs d’emploi par la mise en place de l’EID. Ne nous y trompons pas ! L’EID ne va pas dans le sens d’une amélioration, ni pour les demandeurs d’emploi, ni pour les salariés et les agents. « En quoi, un seul entretien de généraliste serait-il meilleur que deux entretiens de spécialistes ? Poser la question c’est y répondre !
L’EID c’est la casse de nos qualifications, de nos métiers, de nos missions.

Le discours de la direction sur le « développement des compétences » concernant « l’acte métier » de l’EID n’est que de la poudre aux yeux pour le déroulé de carrière des agents.
Le fondement de la mise en place de l’EID, c’est détruire toute référence à la classification du personnel prévue par la CCN et par le statut 2003. La direction veut broyer toutes références conventionnelles et statutaires dans un « socle commun de compétences » qui servira de base pour la négociation en matière de classification et ce, dans un contexte où zéro euro d’augmentation est la règle.
Par ailleurs, la logique du « 2 en 1 » à l’œuvre dans l’EID favorise les réductions d’effectifs exigées par le gouvernement dans le cadre de la RGPP (révision générale des politiques publiques)

• ARRET DE L’EID ! ARRET DES DéPLACEMENTS FORCES DU PERSONNEL ! DIFFUSION DE L’ENSEMBLE DES POSTES SUR BDE
• RETRAIT DU PLAN DES 1800 SUPPRESSIONS DE POSTES !
• RESPECT DE NOS GARANTIES CONVENTIONNELLES ET STATUTAIRES !

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