Suite à plusieurs acquisitions par General Electric, certains secteurs stratégiques français sont sous le contrôle d’une entreprise étrangère :
- Le parc nucléaire français, les barrages hydrauliques, les champs éoliens français et les réseaux électriques en France,
- La maintenance des équipements de la Marine nationale française (porte-avion, sous-marin….),
- Les équipements de santé destinés aux hôpitaux français.
Par ailleurs, dans la tourmente boursière, General Electric a engagé un large plan de restructuration comprenant :
Pour l’instant, la France est en sursis (excepté les 350 postes supprimés sur le site de GE Hydro à Grenoble), grâce à l’accord signé entre General Electric et l’État français, lors du rachat de la branche Energie d’ALSTOM.
Au terme de cet accord fin 2018, le plan de restructuration touchera inévitablement la France, qui compte 16 000 emplois industriels directs et plus de 50 000 emplois indirects.
L’État français qui a autorisé le rachat de la branche Energie d’ALSTOM par General Electric, est responsable de cette situation et se doit d’intervenir dans l’intérêt des citoyens français.
Sans son intervention, la stratégie financière à court terme de GE va détruire dès 2019, toute la filière industrielle : capacités, savoir-faire, centres de décisions et emplois.
Et l’électricité, la santé, l’armée sont désormais sous contrôle étranger !
Nous demandons à l’État d’ouvrir de nouvelles négociations avec General Electric en partenariat avec les organisations syndicales pour garantir :
Dans son élaboration, ce nouvel accord devra :
1/ Garantir et préserver les intérêts de l’État français sur les activités stratégiques, aujourd’hui muselées par la législation américaine ITAR qui interdit l’exportation des composants technologiques américains, sans le consentement du gouvernement américain. (maintenance porte-avion, sous-marins, parc nucléaire français…)
2/ Spécifier les engagements d’investissement et de création d’emplois déclinés par business en France, conformément à la nouvelle stratégie de GE dans le secteur de l’énergie :
3/ Encadrer les projets de cessions/reprises d’activités General Electric par des entreprises françaises ou européennes à vocation industrielle et définir les modalités de contrôle par l’état de ces reprises d’activités, pour garantir la pérennité des filières industrielles associées en France.
4/ Définir les pénalités financières dissuasives, en cas de non-respect des termes de cet accord.
5/ Déterminer les modalités de suivi des engagements, par une commission constituée par des représentants de l’état français, de General Electric et des organisations syndicales de General Electric en France.
Cette pétition sera remise au gouvernement avant sa rencontre avec John Flannery, patron de General Electric, prévu en Juin 2018.
Intersyndicale de l’ensemble des syndicats (CFE-CGC, CGT, CFDT, FO et SUD) du comité groupe France de General Electric.
voici la liste des liens qui vous permettront d’approfondir le sujet :
https://www.guerrefantome.com/
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