Pour rétablir une injustice pour employée de 36 ans d'ancienneté, licenciée pour faute lourde pour avoir "pris" du pain destiné à la benne à la fermeture du magasin un dimanche matin (6 mai 2018).
Cette personne a besoin d'un emploi pour vivre comme tout le monde : depuis des années, elle demandait à son employeur d'augmenter son contrat de travail en raison de ses difficultés financières.
Cette pétition aura pour but de dénoncer ce licenciement abusif de ce Supermarché Match Lille Montebello auprès de la direction générale du groupe Louis Delhaize.
Personnellement, le temps que cette histoire soit réglée, je boycotte ce supermarché match de Lille Montebello . Je vous invite à en faire de même !
Voici l'article de presse de la voix du nord :
Une gestionnaire de caisse du supermarché Match de Montebello, à Lille, a eu la très mauvaise idée de sortir « cinq pains, deux baguettes et deux chaussons » du magasin. « Ils étaient destinés à la benne », assure-t-elle. Une procédure de licenciement pour faute grave est engagée. La salariée a reçu sa lettre de licenciement ce mercredi matin.
« Ma mère a reçu ce matin sa lettre de licenciement. » La procédure engagée par la direction du supermarché Match de Montebello suit son cours.
« Le 6 mai dernier, je suis sortie du magasin (le supermarché Match de Montebello, à Lille) à la fin de mon service. J’ai fermé le magasin avec l’agent de sécurité. Je me trouvais sur le trottoir quand deux directrices sont apparues et ont demandé à l’agent de me contrôler. »
C. D. est depuis sous le choc. Elle avait sur elle cinq pains, deux baguettes et une boîte de deux chaussons aux pommes « destinés à partir à la poubelle », assure-t-elle. La dame précise s’être servie au rayon boulangerie (et non dans une benne) pour un préjudice estimé « à 16,20 € » par la direction du supermarché lillois. Celle-ci a, depuis, entamé une procédure de licenciement pour faute grave. « J’attends les papiers pour solde de tout compte », poursuit celle qui est entrée chez Match « le 14 juin 1982 ». C. D., divorcée, ne comprend pas qu’après 36 années de service la sanction soit « aussi lourde ». « J’aimais bien ce que je faisais. » Son fils s’étonne d’une telle action « dans une conjoncture zéro gaspillage ». « Mettre une personne dehors avec des problèmes financiers pour avoir pris un bout de pain… »
Contactée, la porte-parole de la direction précise « que toutes les procédures légales ont été respectées ». Que C. D. « a été accompagnée » lors de son entretien. Que la qualification retenue est bien « la faute grave pour vol ».
Sur la volonté de vouloir faire de ce cas un exemple au sein du supermarché, la direction ne « souhaite pas communiquer plus loin ». C. D. envisage aujourd’hui « d’aller devant les prud’hommes ».
Soutenons cette employée !
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