Soutenez notre action pour que la zone de non-droit qu’est actuellement la Résidence les Facultés de 502 logements à Aix en Provence à 2 mn du commissariat de police à 2 pas du centre ville retrouve
un climat de sécurité et que nous puissions habiter nos logements en toute quiétude, que vous soyez d’Aix en Provence ou d’ailleurs si vous compatissez à notre situation signez !
Une citoyenne de seconde zone
https://drive.google.com/open?id=1W_FKeOx2QXskNfZZex5XAzGww4y1Rdw3https://drive.google.com/open?id=1TIyZnYk5GlLAAgztyHuYhGPCrC0aJ-3rAucun commentaire à caractère raciste ou xénophobe ne sera accepté, la sécurité est certes un sujet racoleur en période d’élection mais ce n’est pas le but de cette pétition, ni même de polémiquer sur l'accès au logement ou l'accueil des migrants…
Lettre qui sera envoyée au ministre de l’intérieur au préfet de la région PACA et accompagnée des signatures collectées.Monsieur le ministre de l’intérieur et Monsieur le préfet de la région PACA.
Je suis une habitante de la résidence les Facultés à Aix en Provence 35 avenue de l’Europe 13090 Aix en Provence, cette copropriété dégradée qui est depuis 2015 en attente de la mise en route d'un plan de sauvegarde qui permettra d'importantes rénovations .
Depuis mi-juin nous sommes la proie de squatteurs qui profitent d’une faiblesse de construction commune aux 6 bâtiments qui composent cette résidence privée. Il est ainsi facile de pénétrer dans les logements vides pour les squatter et de cambrioler ceux qui sont occupés.
Cette horde d’hommes assez jeunes composé d’un noyau dur d’environ 15 individus s’est imposé dès leur arrivé comme les maîtres des lieux, faisant régner sur notre cité un sentiment de peur, occupant les coursives la nuit, buvant, dansant, les résidents ne pouvaient plus dormir. Depuis ce moment nous avons la crainte au ventre de quitter notre logement et de le retrouver à notre retour du travail vidé de nos maigres possessions. Les personnes qui vivent dans ces 502 logements de 24 m2 ont pour la plupart de faibles ressources et sont souvent en attente d’un logement social (prix moyen d'un loyer 500 euros/mois), cet endroit de la ville est un lieu où sont ”relégués" tout un panel de personnes vulnérables, car la ville ne répond pas à ses obligations en matière de logements social…
Depuis juillet la police y fait des descentes et arrêtent des individus mais ces personnes sans droit de séjour sont relâchés le soir même car il n’y pas de place en centre de rétention, mêmes ceux qui sont expulsables immédiatement ne sont pas reconduits, des ”mineurs" placés en centres ouverts reviennent aussitôt.
Comment est-ce possible que l’on ne soit pas capable de nous assurer la paix dans ces lieux ? Comment des personnes peuvent-elles se jouer des représentants de l’ordre, manipuler les lois à leur profit et à notre détriment ? Ils ont tabassés un agent de sécurité de la résidence et suite à cela l’un d’entre eux (mineur supposé) a été porter plainte contre ce même agent. Nous risquons de faire les frais des lois en vigueur lorsque l’un d'entre nous se sentant en danger ou exaspéré s'arme mais par contre ces individus sans titre de séjour ni titre de logement commettent tous les délits qu’ils veulent en toute impunité : continuellement ils forcent et vandalisent les portes des bâtiments, causent des inondations à répétitions qui nous privent ensuite de l’accès à l’eau, sont responsables en octobre d’un incendie dans l'un des logements squatté, ect.).
Pourtant une résolution de l'AG de la copropriété à voté une autorisation permanente qui permet à la police de pénétrer à volonté dans toute la résidence…
Je me demande vraiment en quoi consiste l’application de la loi en France, finalement seuls ceux qui sont à sa portée et sous sa coupe sont réprimés ? Les forces de l’ordre qui se sont illustrées par une répression excessive lors des manifestations pacifistes apparaissent pour le coup très tolérantes face à des personnes qui dégradent continuellement des biens privés, des lieux d’habitation et la vie d’environ 500 personnes. Cette incapacité de faire régner l’ordre et la loi dans ce contexte est révélateur d’une grande faiblesse de nos institutions, nous citoyens de seconde zone sommes totalement abandonnés dans cette zone de non droit à 500 mètres du commissariat de police et à 5 arrêts en BHNS du centre de la ville d’Aix en Provence que les magazines encensent tout au long de l’année pour sa qualité de vie…
Ici notre vie c’est le cauchemar depuis 6 mois et toutes les démarches effectuées n’ont pour ainsi dire rien changé à la situation, vous êtes mes derniers recours, après avoir contacté la municipalité, la police, le sous-préfet, la presse, les élus, le procureur général d’Aix…