A chaque fois que des directeurs ou chefs de service ont poursuivi notre organisation devant la Justice, ils ont perdu. A chaque fois que nous les avons envoyés devant la Justice, nous avons gagné. Cette situation étant insupportable pour nos hauts « hiérarques », ils ont décidé de régler les choses en interne, par un conseil de discipline, sans juges indépendants.
Dans la Police Nationale les chiffres de la délinquance peuvent être falsifiés, l’argent public détourné, un collègue peut en moyenne se suicider toutes les semaines, un médecin police peut harceler ses patients et les agresser sexuellement.
Dans la Police Nationale, un syndicaliste passe en conseil de discipline pour avoir dénoncer ces faits, car il voulait une Police exemplaire, permettant à tous ses collègues, dont lui-même, de pouvoir s’épanouir au travail.
Notre organisation souligne également que cette convocation est arrivée juste après nos prises de positions de solidarité avec le mouvement des Gilets Jaunes et la dénonciation de l’utilisation dévoyée de nos collègues sur le terrain par la haute hiérarchie du Ministère de l’Intérieur, pour briser un mouvement populaire par la force, au lieu de garantir la Liberté fondamentale de manifester en toute sécurité.
Enfin, comment ne pas voir également une tentative de coercition pour nous faire taire dans l’affaire BENALLA/MACRON, pour notre opiniâtreté à poser les questions qui dérangent en tant que partie civile ?
La décision finale du conseil de discipline, du 20 février 2019, a été que le conseil ne rendait pas d’avis, ses membres n’ayant pu s’accorder sur un niveau de sanction.
Ce sera donc au Ministre de l’Intérieur de décider personnellement si un syndicaliste/lanceur d’alerte agissant dans le cadre de son mandat doit être sanctionné et si oui par quelle sanction.
Pour éviter qu'Alexandre LANGLOIS subissent une sanction politique et non disciplinaire, merci de signez cette pétition et de la partager le plus largement possible.