Pétition pour un retour à l'ancien fonctionnement en CPGE au lycée Fustel de Coulanges
Le mardi 16 septembre au matin, le proviseur du lycée Fustel de Coulanges a adressé un courriel aux professeurs annonçant la fermeture du lycée le samedi matin.
Cette décision, prise sans concertation préalable, a désorganisé profondément le fonctionnement des classes préparatoires, tant pour les enseignants que pour les élèves.
Conséquences immédiates :
Désorganisation totale des colles : impossibilité pour certains colleurs extérieurs d'assurer leur mission, modification forcée des emplois du temps, réduction des créneaux disponibles.
Allongement excessif de la semaine pour les étudiants de khâgne BL :
→ Jusqu’à 35 heures de cours hebdomadaires,
→ 1 devoir sur table de 6h,
→ Et colles orales réparties sur seulement 5 jours.
Atteinte au droit à une préparation de qualité : cette surcharge compromet les conditions de travail essentielles à la réussite aux concours les plus exigeants.
Pour les hypokhâgnes, cela représente une dégradation de la qualité de la formation qu’ils ont librement choisie via Parcoursup, en toute connaissance de cause quant au rythme et aux exigences.
Ce que nous dénonçons :
Une décision unilatérale, prise sans consulter ni les équipes pédagogiques ni les représentants des élèves.
Une remise en cause des spécificités pédagogiques de la CPGE, qui nécessite des rythmes adaptés, notamment via l’utilisation du samedi matin pour les colles et les DST.
Une atteinte au bien-être et à l’équité de traitement des étudiants de Fustel de Coulanges par rapport aux autres lycées préparatoires français.
Ce que nous demandons :
Le retour à l'ancien fonctionnement, incluant l'ouverture du lycée le samedi matin, afin de garantir la continuité et la qualité de la formation.
Une concertation réelle avec les équipes pédagogiques et les représentants des élèves avant toute réforme impactant directement l’organisation pédagogique des CPGE.
La prise en compte des contraintes spécifiques des filières littéraires en classes préparatoires, qui nécessitent un rythme différent de celui du secondaire.
En signant cette pétition, nous affirmons que :
Les classes préparatoires ne sont pas un lycée comme les autres.
Leur fonctionnement exige des conditions adaptées, respectueuses des rythmes pédagogiques, du bien-être des élèves, et des exigences des concours.
Nous refusons qu’une décision administrative fragilise ce modèle sans justification ni dialogue.
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