« Rétablir tous les droits et aides pour les travailleurs handicapés ! »
Je suis une personne en situation de handicap, reconnue RQTH, et j’ai 50 ans. Je me bats pour pouvoir travailler dignement malgré mes pathologies et mon âge. Je souhaite créer ma micro-entreprise dans le métier de toiletteur, et je défends également les droits de tous les travailleurs handicapés, dans tous les métiers manuels ou de services, afin que chacun puisse exercer son activité à son rythme, sans être laissé pour compte.
À cause des mesures mises en place par Élisabeth Borne, l’Agefiph ne finance plus de nombreuses formations pour les travailleurs handicapés. À la place, l’État privilégie les subventions aux employeurs pour qu’ils embauchent des personnes handicapées en CDD. Après quelques mois, l’employeur peut licencier le salarié et reprendre un autre travailleur handicapé pour continuer à bénéficier des aides. Les travailleurs handicapés se retrouvent au chômage et sans aucun soutien pour leur formation, créant ainsi un système injuste et inéquitable.
Avant les réformes, nos droits (allocations, jours France Travail/Pôle emploi) étaient gelés pendant la formation. Aujourd’hui, pour beaucoup de formations continues ou à distance — souvent hors alternance — les jours ne sont plus gelés, ce qui entraîne une perte des allocations à la fin de la formation.
De nombreuses formations ne sont pas inscrites dans le Projet Personnalisé d’Accès à l’Emploi (PPAE) et ne sont plus financées par l’Agefiph ou le Conseil régional, notamment pour les personnes de 50 ans et plus ou en situation de handicap.
La majorité des formations aujourd’hui sont en mode continu ou à distance, non alternance. Cela entraîne une perte des aides et protections, un vrai frein pour ceux qui ont besoin d’un rythme compatible avec leur santé.
Aujourd’hui, les micro-entrepreneurs sans handicap peuvent bénéficier d’une protection chômage en cas de cessation d’activité. Les micro-entrepreneurs handicapés, eux, n’ont souvent aucun droit, même après avoir suivi une formation pour créer leur entreprise. Les jours ne sont plus gelés, et ils perdent leurs allocations, ce qui crée une injustice flagrante.
Les micro-entrepreneurs handicapés paient 22,1 % d’URSSAF sur leur chiffre d’affaires, même si leurs contraintes de santé limitent leur productivité, ce qui est une injustice flagrante.
Les jeunes entrepreneurs reçoivent jusqu’à 8 000 € d’aides régionales, alors que les personnes de 50 ans et plus n’ont plus droit à rien. Cela est injuste, car une personne plus âgée a souvent plus d’expérience et de sagesse pour gérer son entreprise sur le long terme. L’État gaspille ainsi des fonds publics en favorisant les moins expérimentés, au détriment de ceux ayant déjà prouvé leur sérieux. Ces aides doivent être accessibles à tous, sans limite d’âge.
L’Agefiph finance beaucoup moins de formations, et les conditions sont désormais drastiquement réduites. Les chèques CREA et autres aides régionales sont de plus en plus difficiles d’accès.
Même si Cap Emploi, BGE ou France Travail accompagnent pendant la formation, après celle-ci, nous sommes souvent livrés à nous-mêmes, tout soutien supplémentaire devenant payant.
Le système favorise les jeunes, les alternances et certains employeurs, mais ignore les travailleurs handicapés plus âgés ou souhaitant des formations à distance ou continues.
Un employeur qui embauche un travailleur handicapé en CDD reçoit des subventions, mais n’est pas obligé de passer au CDI. Ainsi, le salarié licencié se retrouve au chômage, et l’employeur reprend un autre CDD, créant un système injuste où le travailleur handicapé est toujours perdant.
Ces mesures créent une précarité aggravée : perte d’autonomie, impossibilité de créer son activité sereinement, risques financiers énormes et perte des droits antérieurs.
Rétablir toutes les aides et protections pour les travailleurs handicapés, quel que soit leur âge
Garantir le gel des droits pendant toutes les formations, même à distance ou continues
Permettre aux micro-entrepreneurs handicapés de bénéficier d’une protection chômage en cas d’arrêt de l’activité pour raison de santé
Rétablir l’accessibilité aux financements de formation et aides à la création d’entreprise, y compris les chèques CREA
Mettre fin aux pratiques d’emploi en CDD successifs pour les personnes handicapées, avec des subventions perçues uniquement par l’employeur
Assurer que toutes les mesures et aides soient effectives et accessibles sur l’ensemble du territoire, sans discrimination par âge, région ou type de formation
ACTUELLEMENT : Les mesures prises par le gouvernement rendent la vie des travailleurs handicapés extrêmement difficile. Les droits qui existaient auparavant, le soutien financier pour les formations et l’accès aux protections sont en grande partie supprimés, laissant les personnes handicapées sans filet.
Signez cette pétition maintenant pour que tous les travailleurs handicapés, peu importe leur âge ou leur situation, retrouvent leurs droits, leur sécurité et un accompagnement digne. Chaque signature compte et peut changer la vie de milliers de personnes !
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