Nous demandons en urgence le report de l’application pratique des 1607h.
Début novembre, il a été demandé à tous les agents de la collectivité de se prononcer sur un des scénarios d’application des 1607h avant le 30 novembre.
Le régime d’application des 1607 heures est d’autant plus injuste pour les temps partiels pour lesquels les jours de récupération tiennent de l’improbable ! En outre, ces agents sont en grande majorité des femmes dans notre collectivité. Cette particularité met en évidence un contraste entre la volonté affichée de notre collectivité concernant l’égalité homme/femme et sa réelle mise en œuvre.
Nos collègues femmes, (et hommes, même si moins nombreux) à temps partiels sont actuellement en train de vivre de réels dilemmes pour savoir comment continuer d’articuler vie professionnelle et vie privée dans de bonnes conditions. Ce qui vient augmenter encore plus leur charge mentale.
Ces agents envisagent la reprise à temps plein malgré leurs besoins et nécessités. Leur décision s’apparentera à un choix libre alors qu’il ne s’agira en réalité que d’une contrainte silencieuse.
Nous demandons qu’une attention particulière soit prise à leur endroit, notamment dans une collectivité qui revendique un travail sur l’égalité femme-homme !
La précipitation que l’on impose, exerce une pression insupportable.
Trop de questions restent sans réponse pour nous permettre de nous positionner sur un dispositif qui va impacter nos vies professionnelles et personnelles.