What do you want to do ?
New mailCopyAvec la fermeture des universités, le mal-être des étudiants est chaque jour de plus en plus important. Depuis le 28 octobre dernier, le gouvernement n'a plus jamais évoqué la question des études supérieures et encore moins la condition des étudiants. A croire qu'il nous a oubliés. Sans doute pense-t-il que l'utilisation des nouvelles technologies nous permet de télétravailler sans souci. C'EST FAUX. Nous souffrons profondément de la crise sanitaire et avons l'impression de ne pas être pris en compte. Mais nous sommes pourtant bien là, enfermés parfois dans un 9m², avec des difficultés aussi bien psychologiques, physiques que financières. Cela fait presque trois mois que nous n'avons plus de relations sociales, que nous restons parfois dix heures consécutives sur une chaise, à notre bureau, qui est aussi notre chambre, notre cuisine et notre lieu de vie. STOP. Nous n'en pouvons plus. Nous sommes sanctionnés - car oui, nous le percevons désormais comme une sanction - depuis le mois de mars dernier, nos ultimes espoirs de rentrée durable dès septembre ont été anéantis un mois plus tard. Nous sommes incapables de nous projeter, ne serait-ce qu'une semaine, dans le futur. Alors oui, une SANCTION, lorsque nous voyons les gens se ruer dans les magasins, se battre dans les rayons des supermarchés ou être toujours plus rassemblés aux caisses.
Inutile de répéter que la situation devient extrêmement difficile, d'autant plus que nous n'avons plus aucune considération du gouvernement. Puisque la propagation du virus n'est pas enrayée et que le nombre de cas positifs continue à progresser, pourquoi sommes-nous SACRIFIÉS? Pourquoi dégrader la qualité de nos enseignements et de nos formations?
Si notre parole d'étudiant n'est toujours pas prise en compte, il faut considérer nos professeurs, qui souffrent beaucoup, si ce n'est autant que nous, de la situation. A quoi sert l'enseignement s'il est dispensé derrière un écran? Son essence même est réduite à néant.
Tout le monde craque. Nous l'avons vu et malheureusement nous le verrons peut-être encore.
Défendons nos intérêts, nous ne demandons pas grand chose: assister aux Travaux Dirigés, remettre en place le plan hybride dans les universités (alterner présentiel et distanciel) suffiraient à nous donner un regain d'espoir, avec BON SENS et COHÉRENCE.