Nadège, 41 ans, vit actuellement seule avec ses 2 enfants de 8 ans et 2 ans dans un logement dont le loyer s’élève à 1267€ par mois. Depuis le 3 novembre 2020, la famille fait l’objet d’une procédure d’expulsion pour dette locative.
Faute de proposition de relogement dans une habitation moins chère, elle a dû garder ce logement lors de mon divorce en 2018. Durant 2 ans, elle a assuré le paiement du loyer grâce à quelques économies et en cumulant un emploi complémentaire en plus de son travail principal de conseillère emploi pour le Pôle Emploi. Elle exerce en CDI temps plein depuis 2012.
A compter de juin 2019, les difficultés à payer le loyer ont commencé. Plus d’argent de côté tandis que son seul salaire ne lui permet plus d’assumer un loyer aussi élevé en plus des autres charges fixes : frais de garde de son fils (306€ par mois), frais périscolaires de sa fille (variables mais environ 80€/m), alimentation, factures (électricité-116€, assurance-34€, mutuelle-12€, téléphone/internet nécessaires au télétravail-102€, transport-72€…etc).
Le 3 novembre, un Juge a décidé de rompre son bail et ordonné une expulsion. Puis, elle a reçu un commandement de quitter les lieux.
D’autre part, elle a cumulé un congé maternité puis des congés maladie prolongés liés à sa contamination et à celle de ses enfants par la COVID 19. Cette situation a fait diminuer significativement ses revenus début 2020. Depuis juin dernier, la situation tend à se normaliser même si tout n’est pas encore réglé.
Lors de son divorce (2018), il a été convenu dans la convention qu’elle devait rester dans un périmètre proche du logement de son ex-mari afin que ce dernier puisse exercer sans difficultés son droit de visite et que sa fille puisse suivre sa scolarité sans avoir à changer d’école.
Par ailleurs, Nadège vit et travaille dans 13ème arrondissement depuis bientôt 20 ans. Étant seule avec ses enfants, elle a trouvé dans cet arrondissement une solidarité salutaire et des engagements qui limitent son isolement social.
Elle a contracté un emprunt de 5000€ auprès de mon employeur afin de tenter de résorber ma dette. Ce fut insuffisant et n’a fait que perdurer la dette locative.
Sans un déménagement et une diminution sensible de ses charges, elle n’a pas la possibilité de mettre en place un plan d’apurement viable auprès de son bailleur puisque elle ne peut même pas payer le loyer courant. Il est simplement impossible que la situation s’arrange si elle ne déménage pas. Plus elle est contrainte de rester dans mon logement actuel plus sa situation s’aggrave.
Pour tenter de régler cette situation, Nadège a déjà effectué les démarches suivantes :
Malgré tout, si la Mairie ne reloge pas cette famille, alors Nadège et ses enfants seront à la rue à partir du 1er avril 2021.
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