Depuis deux ans, la Charente a initié une démarche pionnière : expérimenter une Sécurité Sociale de l’Alimentation (SSA), un système innovant qui garantit à chacun un accès digne, durable et équitable à une alimentation de qualité.
Une expérimentation annoncée dès le départ comme devant durer 3 ans pour en évaluer clairement les effets, la faisabilité et le modèle économique.
Aujourd’hui, alors que les effets commencent à peine à se dessiner, le Département envisage d’interrompre la phase 2.
Cela mettrait fin à toute possibilité d’évaluation sérieuse, et priverait la Charente d’un outil essentiel face à l’inflation, à la précarité alimentaire et aux défis agricoles.
Nous demandons officiellement :
→ Le maintien et le financement de la Phase 2 et de la Phase 3 de l’expérimentation SSA, comme initialement prévu.
Pourquoi cette expérimentation est indispensable à la Charente ?
1. Parce que la précarité alimentaire explose, ici, chez nous.
En Charente :
une part importante des ménages vit sous le seuil de pauvreté,
des centaines d’étudiants sautent des repas pour tenir le mois,
de nombreuses familles monoparentales vivent un stress alimentaire permanent,
les agriculteurs peinent à vivre de leur travail.
L’inflation alimentaire a dépassé +20 % en deux ans.
Pour beaucoup, manger équilibré est devenu un luxe.
! Une SSA n’est pas un “plus”. Elle est devenue une nécessité !
Une société qui laisse ses habitants choisir entre payer le loyer ou manger ne peut pas être une société juste.
Manger n’est pas une récompense liée à l’emploi : c’est une condition de vie, de santé, d’apprentissage et de dignité.
La Sécurité Sociale de l’Alimentation est la seule proposition structurelle qui redonne ce droit sans stigmatisation, sans dossier humiliant, sans conditions impossibles.
En Charente, cela signifie :
moins d’obésité infantile,
moins de maladies cardio-vasculaires,
moins de stress,
moins d’isolement social.
! Arrêter maintenant, c’est renoncer à l’un des outils les plus efficaces pour améliorer la santé des habitants !
La SSA permet de :
sécuriser les revenus,
valoriser les pratiques durables,
créer des débouchés locaux stables,
renforcer la souveraineté alimentaire du territoire.
Dans un département rural comme le nôtre, c’est un outil agricole autant que social.
Couper l’expérimentation = priver les producteurs d’un levier unique.
Une expérimentation prévue sur 3 ans doit aller au bout des 3 ans.
Sans phase 2 :
aucune conclusion sérieuse n’est possible,
aucun modèle économique ne peut être évalué,
aucune évolution du dispositif ne peut être mesurée,
aucun financement externe ne peut être sollicité.
C’est comme arrêter un traitement avant qu’il fasse effet.
! On perd tout, y compris ce qu’on a déjà investi !
Fondations, appels à projets nationaux, programme européen FEADER, partenariats agricoles, mécénat territorial…
Plus la phase 2 avance, plus les sources de financement s’ouvrent.
Plusieurs départements trouvent déjà des cofinancements externes.
Arrêter maintenant fermerait toutes ces portes.
Cette pétition n’est pas une attaque.
C’est un appel à la cohérence, à la responsabilité et à la vision.
La Charente a été courageuse.
Elle a été pionnière.
Elle a donné de l’espoir à des familles, à des étudiants, à des agriculteurs, à tout un territoire.
Ne gâchons pas ce qui a été commencé.
Allons jusqu’au bout.
Tenons l’engagement des 3 ans.
Construisons la phase 2 ensemble.
Le maintien de l’expérimentation pour la totalité des 3 ans prévus.
Le financement de la phase 2 (et 3) dans la continuité logique du projet.
L’ouverture à des financements diversifiés pour réduire le coût pour le Département.
Le respect des habitants et des acteurs déjà engagés dans ce travail collectif.
Signez pour soutenir nos producteurs.
Signez pour un territoire plus juste et plus résilient.
Signez pour la Charente !
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
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