Le quartier Pablo Picasso est depuis longtemps un lieu d'insécurité.
Au milieu de ce quartier de Nanterre se trouvent les tours nuages ou Aillaud : 18 tours HLM à la configuration telle qu'elle est propice aux trafics et reste inaccessible aux voitures de la BAC.
Résultat, 78% des personnes se voyant attribuer un logement dans les tours nuages le refusent ! (chiffre de la mairie de Nanterre).
D'autres sociétés implantées aux abords du quartier ont mis en place des navettes entre les points de transports en commun et les immeubles de bureaux afin que leurs employés ne soient plus agressés : ceci est juste un cache-misère face à ce problème.
Un réel plan d'actions et d'urbanisme doit être mis en place par la mairie de Nanterre et par le département afin de remédier au problème !
La mairie de Nanterre connait ce problème mais les mesures sont incompréhensibles :
- La destruction d'une seule tour (l'une des plus petites qui compte 44 logements sur les 1607 des tours)
- Un taux de logements sociaux à 95% (!) que la mairie souhaite faire descendre à 73% (sans plan d'actions défini, ni de délais) : même avec ce taux, on ne peut toujours pas parler de mixité sociale
- La réhabilitation de certaines de ces tours en bureaux : quelles sont les entreprises qui voudront emménager dans ce quartier ? Au final, seules des associations qui se verront offrir un espace par la mairie dans ces lieux emménageront : les dés sont pipés.
- Un projet de réhabilitation des tours de 340 millions d'euros pour combler à leur vétusté devrait être lancé : il s'agit de rafraîchir l'infrastructure, l'isolation et de changer leurs apparences ; leur classement au patrimoine du XXième siècle est donc un faux problème.
Tout ceci n'est que de la poudre de perlimpinpin, un vrai projet d'urbanisme est nécessaire.
Malgré l'inaction du maire PCF Patrick Jarry qui utilise le quartier Pablo Picasso comme vivier de voix, et la complaisance de certains habitants qui tirent leurs bénéfices des ressources des trafics qui s'y déroulent, les nanterriens et les putéoliens qui habitent aux alentours demandent à avoir un lien d'habitation sécurisé, de ne plus voir leurs biens dégradés régulièrement et de ne plus subir les rodéos dans les rues.
Le seul plan d'actions est de redonner à ce quartier une dimension humaine : supprimer ces tours surdimensionnées et les remplacer par des immeubles de 6 étages maximum, réintroduire des voies de circulation, réimplanter les commerces et brasser logements sociaux et accession à la propriété.
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