Cet après-midi, la promenade que j’effectue habituellement dans les environs de ma commune, ordinairement tranquille, a été gâchée par un groupe de motos « enduro » vrombissantes, se déplaçant sur les chemins communaux à peine carrossables, à des vitesses que chacun pourrait juger déraisonnables.
C’est surtout les émissions sonores de ces engins que j’ai vécu comme une véritable AGRESSION. Les pétarades émis par leurs pots d’échappement portant à des kilomètres (je pèse mes mots), il était facile de suivre leur parcours dans le paysage rien qu’à l’ouïe.
Leurs moteurs poussés à haut régime (en phase d’accélération), l’intensité sonore ressentie à quelques mètres était comparable à celle d’un marteau piqueur. A ma connaissance, il n’existe aucun engin automobile terrestre plus bruyant que la moto, mis à part une Formule 1 sur un circuit.
Imagine-t-on un véhicule automobile des plus banals, type Kangoo, qui en phase d’accélération émettrait un bruit comparable à celui d’un marteau-piqueur ? Comment expliquer qu’un contrôle technique pour les motos, visant notamment la réduction des nuisances sonores, n’ait pas déjà été mis en place ? Pourquoi est-ce un jeu d’enfant que de remplacer un pot d’échappement et son silencieux par un autre, moins efficace, afin d’augmenter la puissance délivrée par le moteur ? A quoi tiennent les passe-droits dont jouissent les conducteurs de deux-roues motorisés ? Comment justifier un système « deux poids, deux mesures » ?
>> Demandons au gouvernement la mise en place immédiate d’un contrôle technique pour les deux-roues motorisés, afin de réduire le nombre d’engins non conformes qui génèrent une pollution sonore intense dans l’espace public !