Monsieur le Ministre,
Lorsque le DIF est devenu le CPF, des milliards d'Euros cotisés par de modestes travailleurs la plupart du temps, ont tout simplement disparu !
L'Etat n'a en effet pas géré le transfert automatique des fonds d'une entité à une autre. Pourquoi ? N'étions-nous pas en mesure de l'attendre de la part des gestionnaires de ces dispositifs ?
La communication officielle n'a pas été suffisamment perçue par les travailleurs.
Une myriade d'obscures entités a contacté les personnes concernées pour dérober ou détourner ces fonds, et ont causé la méfiance et l'attentisme.
La date de limite, le 30 Juin dernier, étant située en plein milieu de l'été, période à laquelle les français étaient enfin libérés des confinements successifs, n'a pas contribué à rendre accessible et évidente la nécessité d'effectuer une telle démarche, et le site internet officiel, surchargé ne répondait plus...
Aujourd'hui, de nombreux professionnels dans la difficulté se tournent, comme moi, vers la VAE, l'apprentissage, ou le recyclage de leurs compétences, et justement, plus que jamais, ils en ont besoin.
Une VAE à BAC +4 coûte environ 3000 €; or, les fonds amputés du DIF représentent souvent plus de la moitié de cette somme !
Permettez-donc à ces centaines de milliers de professionnels et particuliers, de récupérer, tout au moins à la demande, ces fonds qui sont actuellement consignés à la Caisse des Dépôts, afin de les rendre utiles à la survie de leurs familles, au pays.
Informez-nous s'il vous plaît de ce qui adviendra des milliards d'euros qui sont actuellement gelés par ces dispositifs.
Permettez également que les fonds cotisés puissent être partagés entre les personnes, afin de satisfaire ceux qui en ont réellement besoin. Un besoin particulièrement impérieux dans le cadre d'une crise professionnelle sans précédent.
Monsieur le Ministre, merci de votre attention.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.
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