Plus de reconnaissance pour les assistantes maternelles !

De nos jours, il est difficile d'élever un enfant en travaillant.

Il est de plus en plus commun de faire appel à des professionnels de la petite enfance. Je parle ici des assistantes maternelles. 

Vous êtes-vous déjà demandé quelles étaient leurs vies, ce qu'elles faisaient à la fin de leur journée ou si elles aimaient leurs métiers ?

Le problème est que c'est un poste peu reconnu, alors qu'il est difficile. En effet, ce métier consiste à accueillir et prendre soin d'enfants de 3 mois à 3 ans, la période où l'enfant découvre tout.

Imaginez-vous une femme ou un homme s'occuper de trois nourrissons en même temps, et ce pendant une journée durant neuf à dix heures ?

Il est très délicat de s'occuper d'un enfant en bas âge parce qu'il ne sait pas parler lors de sa première année.

Ses besoins, sentiments, etc, sont donc exprimés par des cris, il rampe, marche, court partout, et, étant plus vulnérable que les adultes, il doit être surveillé en permanence.

Changer les couches, faire à manger, rassurer l'enfant sont aussi des tâches que les assistantes maternelles effectuent, avec douceur et patience, pour ne pas brusquer l'enfant.

Tout cela est fait pendant quarante-sept semaines de travail.

Semaines composées de cinq jours, une journée durant minimum huit heures.

Huit heures de hurlements, de larmes, de chahuts. Vous supporteriez ? Les assistants et assistantes maternels/les sont payés minimum 2,82€ de l'heure, soit entre 22,56€ et 28,20€ la journée. Ajoutez-y les maux de dos, de tête, le ménage fait tout au long de la journée et vous obtenez... peu de reconnaissance !

Alors, si vous êtes, comme moi, indignés de voir ces gens lutter pour l'augmentation de leur salaire, pour que leur métier soit reconnu comme difficile, signez !

Tous les jours, du matin au soir, des enfants sont accueillis chez moi par une femme souriante, aimable, qui aime ce qu'elle fait.

Une femme qui a du mal à joindre les deux bouts mais qui garde la tête haute. Cette femme est ma mère, et j'écris ces lignes pour elle et ses collègues de France qui travaillent sans se plaindre depuis trop longtemps.

Aidez-nous à faire progresser le métier d'assistante maternelle, à obtenir une voix pour qu'enfin les professionnels de la petite enfance soient entendus par tous !

Merci.