1918 : début de la désertification des campagnes : pendant quatre ans, dans les tranchées, les "rats des villes" ont vanté les bienfaits du cinéma, du confort, du travail 5 jours sur 7, aux "rats des champs" qui travaillent du soir au matin toute l'année sauf quand il gèle ; la ruralité méprisée se vengera en empoisonnant la terre durant des décennies dans sa course au profit. Empoisonner plus pour produire plus pour gagner plus. Si les deux premières étapes furent franchies allègrement, la troisième, pas du tout ! L'agro-alimentaire français pleure la misère, subsiste grâce à Bruxelles via des aides. Les agriculteurs crèvent, revendent leurs biens ou se suicident.Tout ça pour en arriver à trouver dans les grandes surfaces, pour moins cher que les leurs, des fruits, des légumes, des viandes frelatés qui ont traversé la planète.
En parallèle on assista à une urbanisation incontrôlée et démente (les concentrations de populations urbaines sont devenues si monstrueuses qu'elle pourraient à elles seules expliquer la diffusion foudroyante du COVID)... Des villes qui concentrent les lieux de travail et où les classes laborieuses, faute de salaires ad hoc, ne peuvent se loger. En conséquence de quoi elles se replient dans des bidonvilles, transformés ensuite en cités HLM. Des lieux de vie insupportables (s'ils ne l'étaient pas, quel besoin de les quitter 2 jours sur 7 au prix de centaines de kilomètres d'embouteillage ?)
Réapprendre à vivre BIEN et SAINEMENT... Boire à la source plutôt que du Coca-Cola... Savourer les fraises sauvages du jardin plutôt que du Nutella qui fait des obèses... Réapprendre dès l'école - car les adultes de 2021 l'ont oublié... à dire bonjour, respecter autrui et la nature, regarder des oiseaux plutôt qu'Hanouna ou son smartphone...
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