Chères et chers collègues,
Nous vous transmettons cette pétition des agents. Nous vous invitons à la signer, à vous en servir et à la diffuser également largement.
Cette pétition est une action qui a été décidée, notamment, à l’issue de l’HMI de vendredi 25 février à l’UR de la DREETS par un nombre très significatif d’agent(e)s de tous services, de tous grades, syndiqué(e)s ou non. Elle tente de répondre également aux intentions formulées lors d’autres HMI et notamment celle organisée le 22 février à la DDETS NORD. Car DREETS et DDETS sont dans le même bateau.
Par souci de commodité, les agents ont mandaté les OS pour la rédiger avec célérité car les choses vont vite et il nous faut réagir collectivement sans distinction car nous sommes toutes et tous concerné(e)s par ce projet auquel nous n’avons pas été associés.
Les OS ont donc tenté de reprendre le fond de ces HMI et l’esprit des échanges et des volontés, d’en faire une synthèse fidèle. Elle n’est pas parfaite. Une autre forme aurait pu convenir mais l’essentiel est là et c’est le plus important.
Nous vous invitons à vous l’approprier, à la signer et la faire signer, sur format papier ou en ligne.
Les OS aussi prendront leur part dans cette dynamique et viendront vers vous.
Signons pour agir, agissons en signant.
Nous vous invitons d’ores et déjà à réfléchir à tout ce que vous ne voulez pas subir dans cette nouvelle cité administrative et à ce dont vous avez besoin pour exercer vos missions. Vous pourrez exprimer ainsi vos doléances, autre action envisagée collectivement, dans un cahier dont la construction collective fera l’objet d’une future HMI.
PETITION DES AGENTS de la DREETS et de la DDETS NoRD
On ne met pas un pied de taille 45 dans un soulier de taille 38, même de verre.
Monsieur le Directeur de la DREETS,
Monsieur le Directeur de la DDETS,
La future cité administrative est censée regrouper un certain nombre d’administrations sur un site unique sous-dimensionné et dont la livraison est programmée pour fin 2023. Autrement dit, la future cité administrative est destinée, si rien ne change, à tasser les agents.
Entre l’actualité mondiale, les difficultés structurelles actuelles d’approvisionnement des matériaux et les incontournables retards de chantier, il est évident que ce calendrier n’est pas tenable et que l’urgence à répondre aux injonctions de la Préfecture quant aux micro-zoning, semble n’être qu’un moyen d’acter le plus rapidement possible et dans la stupéfaction que cela provoque un projet auquel les agents concernés n’ont jamais participé.
Et pour cause, ce projet, dans la droite ligne de l’OTE, ne vise qu’à nous faire supporter des velléités d’économie budgétaire et à nous pousser davantage vers le télétravail, le nomadisme in situ (ou dans des « tiers lieux », sic) tout en nous faisant à supporter les coûts financiers structurels.
Nous comprenons que les surfaces dédiées sont largement insuffisantes et que, mécaniquement, les projets de micro-zoning construits à la sauvette (« cages à poules individuelles » ou « basse-cour collectives », avec ou sans casque anti-bruit) - même amendés à la marge - rendent impossible l’exercice serein de nos missions et un service public de qualité à la hauteur des enjeux économiques et sociaux.
Les difficultés soulevées suite à la découverte de ce projet global et des micro-zoning durant la période des vacances scolaires et à la rentrée, les craintes et les anticipations de problèmes exprimées, lors des réunions d’information organisées par les OS les 22 et 25 février, sont trop nombreux pour les citer tous (accès, transport, archivage, pollution sonore, espaces de convivialité, salles de réunions, problèmes de réseau informatique, mobilier rachitique, etc.).
Un cahier d’alerte et de doléances est donc en cours de construction dans lequel tous les agents pourront exprimer l’ampleur des difficultés vers lesquelles ils se sentent poussés à marche forcée. Il faut préciser que ces doléances ne sont en aucune manière des caprices de fonctionnaires gâtés, mais l’expression de fonctionnaires ayant connaissance des conditions matérielles concrètes nécessaires au bon exercice de leurs missions et au bon respect de leur santé mentale …
Nous dénonçons un projet auquel nous n’avons pas été associés et la méthode employée par le donneur d’ordre et dont vous vous faites le relais. Nous comprenons que les jeux sont faits dans la tête de ceux qui ont intérêt à ce projet. Mais les jeux ne sont pas faits pour nous, bien au contraire.
Nous demandons en première doléance l’arrêt immédiat du projet et la prise en compte de nos prochaines doléances comme condition indispensable à la reprise des travaux et la pleine signification du label OSMOZ afin que celui-ci ne soit pas le futur autocollant qui cache la misère.
Nous vous prions de vous faire le relais de cette pétition auprès de la Préfecture.
Les agents de la DREETS et de la DDETS NORD
Avec le soutien de la CGT, la CFDT, l’UNSA, et FO
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