La crise sanitaire que notre pays traverse est inédite et dramatique. L’ensemble des forces vives de la nation : personnel soignant, agents du service public, élus, bénévoles… sont au front pour lutter contre le virus et ses effets.
Une crise sociale profonde
Comme chacun le constate chaque jour, à la crise sanitaire s’ajoute dorénavant une crise sociale qui risque de durer avec la crise économique à venir.
De nombreuses familles dont les revenus ont diminué du fait du chômage partiel ou de la perte des heures supplémentaires, sont touchés de plein fouet. Le besoin de soutien et de solidarité grandit chaque jour.
Le confinement a fait jaillir sur le devant de la scène les terribles inégalités de vie dans les logements.
Les bailleurs sociaux mobilisés
Les bailleurs sociaux, l’OPH d’Aubervilliers comme d’autres, ont pris des mesures de souplesse quant au paiement des loyers. Cela ne suffit pas ! La crise sociale est plus forte et plus profonde.
Les OPH veulent faire plus, les locataires aussi. Or, les bailleurs sociaux de Seine-Saint-Denis sont parmi les plus pauvres de France alors que les besoins y sont plus grands qu’ailleurs. S’ils en avaient les moyens, ils pourraient être favorables à des mesures comme par exemple des gels ou des moratoires sur les loyers des personnes dont les ressources ont diminué à cause du Cornonavirus.
Sans un soutien exceptionnel de l’État, ces actions signifieraient la mort pure et simple des OPH.
Soutien aux locataires du public et du privé
Celles et ceux qui sont touchés de plein fouet par la crise sociale et la baisse de leurs salaires ou de leur pouvoir d’achat n’habitent pas tous chez un bailleur social.
Ils sont nombreux à payer des loyers souvent très cher chez des bailleurs privés. Pour eux c’est la double peine car ils payent plus mais sans avoir l’accompagnement social ou la souplesse qu’ont les bailleurs publics.
C’est pourquoi, M. Le Président, nous vous demandons :