Depuis de nombreuses années les pêcheurs amateurs niçois pouvaient encore profiter des quelques coins encore accessibles sur la digue du port de Nice.
Nous précisons « encore accessibles » car l’endiguement qui a été réalisé pour renforcer l’épi, l’a été fait sans aucune règle sinon un enchevêtrement de blocs superposés rendant l’accès au bord de l’eau quasiment impossible.
En l’absence d’entretien, il aura fallu presque une rupture de l’ouvrage pour se décider à le consolider par d’énormes blocs de béton dont la moitié a déjà été engloutie par les tempêtes successives.
Bien sûr, on va nous opposer des raisons telles que la profondeur ou autre mais quand on voit ce qui se fait ailleurs, on peut se poser bien des questions.
Vous n’êtes pas sans savoir que deux accidents se sont produits sur cette digue il y a quelques semaines et que la mesure prise a été radicale puisque son accès a été grillagé.
Encore une mesure liberticide intolérable.
Dans cette hypothèse, il faut fermer les plages de Nice pour cause de noyades (dernière en date, le 29 septembre, Promenade des Anglais), barrer les chemins de randonnées de nos massifs pour cause d’accidents mortels ou empêcher les voitures de circuler pour atteindre le risque zéro. La liste peut être longue, fastidieuse et non moins ridicule car tout est potentiellement dangereux (gaz, électricité, etc..).
Des générations de petits niçois ont foulé le quai de notre port pour assouvir cette passion si tranquille mais ce dernier n’est devenu qu’un lieu impersonnel, fermé et interdit à toute activité halieutique.
Si l’on peut comprendre que les quais soient dangereux lors des manœuvres d’accostage des ferries, ils restent cependant interdits des jours entiers sans le moindre bateau d’autant plus que leurs rotations diminuent d’année en année.
On pourrait envisager de laisser libre la grande digue coté port après la zone d’embarquement des ferries en rouvrant les escaliers et bien sûr supprimer le grillage précité afin de circuler librement de part de d’autre de la digue comme nos grands-parents, parents et beaucoup d’entre nous l’ont connu.
Promeneurs et pêcheurs pourraient ainsi profiter de nouveau de cet espace rendu aux niçois et aux touristes.
La partie supérieure du quai, la plus dangereuse en l’absence de garde-corps, resterait interdite d’accès.
Si la sécurité est toujours le maître mot pour contrer toute demande, nous précisons qu’une caméra est située sur le môle du sémaphore et que personne d’entre nous, n’a jamais vu de policiers, nationaux ou municipaux, effectuer une surveillance sur le chemin de rondes.
Par contre, les jours qui ont suivi l’accident, les policiers municipaux étaient présents pour faire « circuler » les habitués….
Nous ne demandons rien d’autre que de pouvoir continuer à profiter de notre passion sans occasionner de gêne aux promeneurs et redonner un peu de vie à cette digue et ce port qui ont perdu toute identité.
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