e me présente, je m’appelle Justine Crunelle, j’ai 30 ans et je suis née à Valenciennes. Je suis maman de 5 enfants : 11 ans, 6 ans, 5 ans, 3 ans et 8 mois pour le dernier.
Depuis 2022, les services sociaux s’acharnent sur ma famille suite à ma plainte pour violences conjugales et mon divorce. Leur objectif était de priver mes enfants de leur père, ce que j’ai refusé, car mon ex-mari a des droits que je tiens à respecter.
En 2023, étant sans logement, j’ai confié mes enfants à mon ex-mari afin qu’ils soient à l’abri et en sécurité. Cependant, les assistantes sociales n’ont pas apprécié et ont monté un dossier à charge contre moi et mon ex-mari, déclenchant une mesure d’investigation éducative sur son lieu de résidence.
En août 2024, je suis passée devant la juge Mme Degardin, qui m'a rendu mes enfants et m’a imposé une mesure éducative dans le Nord pour 6 mois, étant domiciliée chez mon père. Cette mesure n’a jamais été mise en place par le département du Nord.
En février 2025, ma mère a fait un signalement à la cellule d’information préoccupante, affirmant que j’étais alcoolique, instable et sans logement. Or, c’est faux : j’ai obtenu mon logement le 1er avril 2025 dans la région lilloise et j’ai fourni des tests sanguins prouvant que je ne suis pas alcoolique. Toutes les preuves étaient là, mais la CRIP de Cambrai est restée à charge contre moi. En 3 mois, lors de 2 visites, ils n’avaient rien à me reprocher, et le dossier a été clôturé en attente de passage devant la juge.
Le 24 juin, lors d’une fête familiale, j’ai consommé 3 bières. Ma mère l’a fait constater par la gendarmerie, qui n’a rien fait à part rédiger un rapport confirmant la consommation. Mes enfants n’ont jamais été en danger, il n’y a eu ni maltraitance, ni violence. Le lendemain, je suis partie au sud pour amener mes enfants en vacances chez leur père.
J’ai été accusée d’enlèvement, mon ex-mari également, et j’ai été placée en garde à vue à tort. Ma mère a de nouveau contacté la CRIP, affirmant que j’avais fui pour échapper à leurs services. Une mesure a donc été prise par la juge de Cambrai, mais je n’en ai pas été informée, car j’étais déjà partie du Nord.
Aujourd’hui, 4 de mes enfants sont placés au sud, dans des lieux différents. Je n’ai que des nouvelles négatives sur leur état de santé et moral : mon bébé ne réagit plus, ma fille ne dort plus et pleure sans cesse, et mon fils ne mange presque rien.
Je suis passée devant une juge de Grasse, Mme Julie Degardin, qui maintient le placement de mes enfants et rendra sa décision finale lundi. Je suis désespérée face à ce système qui ne fonctionne pas.
On ne laisse aucune chance aux parents, même pas le bénéfice du doute. On place et on brise la vie d’enfants innocents sur de simples allégations des services sociaux, sans mettre en place préventivement des mesures telles que le PPE ou un suivi éducatif.
J’en appelle à votre aide pour m’aider face à ce fléau des placements abusifs des services de l’ASE et des services départementaux.
Merci de partager et signer cette pétition.
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