Supprimé en 1941 par le régime de Vichy, le diplôme d’herboriste n’a jamais été rétabli. Depuis, ce métier a été progressivement effacé du paysage légal, bien qu’il corresponde à une demande croissante des citoyens pour des solutions de santé naturelles, respectueuses de l’environnement et du corps humain.
Aujourd’hui, l’herboristerie demeure sans reconnaissance officielle, alors même que plusieurs pays européens, comme l’Allemagne, l’Italie, la Belgique ou l’Espagne, ont su encadrer et faire évoluer cette profession de manière cohérente et moderne. La France, en maintenant ce vide juridique, freine le développement d’une pratique à la fois ancestrale et profondément actuelle.
Nous, signataires de cette pétition, demandons aux pouvoirs publics :
La reconnaissance légale du métier d’herboriste, par la restauration du diplôme supprimé ou par la création d’un nouveau cadre professionnel adapté à notre époque.
La mise en place de formations sérieuses, exigeantes et accessibles pour garantir la compétence et la sécurité des praticiens.
L’ouverture d’une filière encadrée autour de l’usage des plantes médicinales, indépendante de la pharmacie, mais complémentaire, afin de valoriser des approches alternatives et naturelles de la santé.
Enjeu écologique :
L’herboristerie repose sur une relation directe avec le vivant. Elle encourage une agriculture respectueuse, la cueillette raisonnée, et la transformation artisanale des plantes médicinales. Dans un contexte de crise environnementale, elle incarne une voie de sobriété, de relocalisation et de soin global.
Enjeu économique :
La reconnaissance du métier d’herboriste permettrait de structurer une filière complète, de la culture à la transformation, créant ainsi de nombreux emplois en milieu rural et dans l’artisanat. Cela dynamiserait des territoires entiers tout en répondant à une demande forte du public.
Enjeu social et sanitaire :
Dans une société où l’accès aux soins devient inégal, l’herboristerie propose une réponse de proximité, naturelle et abordable. Elle ne prétend pas se substituer à la médecine conventionnelle, mais bien la compléter de façon responsable.
Enjeu européen :
Plusieurs pays de l’Union européenne ont reconnu et intégré l’herboristerie dans leur législation. La France fait ici figure d’exception, et ce retard nuit non seulement à ses citoyens, mais aussi à la compétitivité de ses producteurs et transformateurs sur le marché européen.
Soutenez cette pétition pour une reconnaissance officielle du métier d’herboriste, pour une filière encadrée, formée et valorisée, au service de l’humain, de la nature et du bien commun.
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