Depuis le 24 février dernier, après des années de tensions et de conflits armés aux frontières, l’invasion de l’Ukraine par la Russie a obligé des femmes et des enfants à fuir leur pays pour se réfugier dans divers pays d’Europe. Aujourd’hui, plus de 26 000 réfugié.e.s ukrainien.ne.s sont sur le territoire français.
Des étudiant.e.s de l’ENS se sont réuni.e.s pour faire état des mesures et des actions prises au sein de l’ENS. L’école a en effet répondu présente quant à l’accueil des étudiant.e.s chercheur.euse.s par des contrats doctoraux et la mise à disposition de bourses à l'échelle de l’Université de Lyon. Le site de l’ENS évoque également le programme PAUSE, et les possibilités d’accueil dans les chambres des résidences du CROUS. De plus, un “appel à solidarité” conseille de contacter la préfecture pour celles et ceux qui seraient en mesure de proposer des logements inoccupés, temporairement ou sur une longue durée.
La résidence de l’ENS compte un nombre important de logements inoccupés, nombre qui ne va cesser de croître avec la fin des cours, les mobilités à l’étranger, les stages et le déménagement de la majorité des étudiant.e.s dans les semaines à venir. Dans le cadre de cet "appel à solidarité", nous considérons qu’il est de notre devoir de rappeler l’existence de ces logements, et la capacité d’accueil qu’ils représentent.
C’est pourquoi nous interpellons l’administration de l’ENS à ce sujet et demandons à ce que ces logements soient mis à disposition des réfugié.e.s, en lien avec les associations compétentes de la ville et la préfecture.
Signez cette pétition pour soutenir cet appel à la solidarité de la part l’ENS.
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