Le projet prévoit la suppression de 113 places, et s’y ajouteront les suppressions de place dans le cadre du CLM du Good Move à Saint-Gilles, non connues à ce jour.
Le quartier de la chaussée du Parc est populaire, de nombreux résidents dépendent de leur voiture non par choix, mais par nécessité économique.
A cela s’ajoutent certaines PMR, qui ne peuvent pas se déplacer autrement qu’en voiture compte tenu de leur handicap ou état de santé.
Selon le rapport d’incidences : les suppressions envisagées ne seront pas compensées et constituent donc des pertes nettes dans un quartier saturé.
L’avenue du Parc est assez large pour y faire cohabiter tous les modes de transport, ainsi qu’une plus grande surface arborée ou plantée, sans supprimer autant de places de stationnement.
Le projet doit être revu en ce sens, dans le respect du principe de proportionnalité. Le projet prévoit la création de « lits de graminées » qui seront créés (et qui suppriment massivement des places de stationnement). Or, 70 à 80 % des asthmes sont d’origine allergène (pollen ou graminées).
Le projet prévoit une mise en sens unique « sortant » de la Barrière vers l’avenue du Parc. Si on comprend la volonté de diminuer l’intensité du trafic sur la Barrière, le risque est que le problème soit déplacé vers les rues plus étroites comme la rue de la Perche, rue Guillaume Tell, rue de Prague et la rue Vanderschrick, créant ou accentuant ainsi les embouteillages et l’insécurité routière dans des rues étroites peu adaptées à un tel trafic, dans des quartiers où la densité de population est forte.
Cette situation est d’autant plus incompréhensible que la rue de la Perche accueille une piscine et une école et qu’il est prévu par le CLM qu’une « zone de rencontre » soit créée devant cette école. IDEM, report de trafic qui risque de se produire avenue Clémentine, pour rejoindre ensuite la chssée d’Alsemberg, elle aussi étroite et déjà fort encombrée par le trafic en provenance d’Uccle et du Haut de Forest.
Enfin, les rues et quartiers vers lesquels le trafic va être reporté sont des rues dans lesquelles la pollution est déjà plus importantes, à ce jour, que celle de l’avenue du Parc, comme la chaussée d’Alsemberg, la rue Verhaegen, l’avenue Fonsny et la rue de Mérode, compte tenu de leur étroitesse et de la hauteur des bâtiments, l’effet dit « canyon » risque de se produire (la pollution reste « coincée » dans la rue). En totale contradiction avec l’objectif affiché d’amélioration de la qualité de l’air pour les habitants.
Suppression des feux de signalisation de la Barrière et d’en faire un giratoire « classique », avec priorité aux véhicules déjà engagés. Les élèves qui fréquentent l’école Léonie la Fontaine et l’Institut des filles de Marie devront donc traverser plusieurs carrefours, non sécurisés par des feux de circulation, dans un trafic dense. La sécurité des piétons, en particulier celle des enfants et adolescents qui fréquentent les établissements scolaires du quartier, ne semble pas assurée par le projet.
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