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Pétition

MDPH (les enfants, l'école et la MDPH)

MDPH (les enfants, l'école et la MDPH) Pétition
6.345 signatures
Avec 3 655 signatures de plus, cette pétition aura plus de chance d'être victorieuse. On y est presque !
Pétition soutenue par un Super contributeur
Auteur :
Auteur(s) :
Sobieraj Paméla ; Présidente de l'association Help dys et cie et Parent d'élève inquiet
Destinataire(s) :
Pap Ndiaye (EX Ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse)
François Braun (Ex Ministre de la Santé et de la Prévention)
Mme la Ministre de la Cohésion sociale, Mme la Défenseure des Enfants
La pétition

Par cette pétition nous demandons les moyens nécessaires pour nos enfants. 


Il existe de nombreux dysfonctionnements dans les MDPH, je demande à toutes les personnes qui se sentent concernées par ce problème de se joindre à cette pétition pour que notre gouvernement soit informé de ces disparités et que Le Comité interministériel du handicap se mette au travail afin que les droits de tous soient respectés.



Tout d’abord listons les points à améliorer et à donner les moyens humains, financier et matériels nécessaires pour leurs bonnes applications.


  1. Les dossiers MDPH sont extrêmement lourds
  2. Les dossiers MDPH sont extrêmement longs
  3. Les examens de professionnels spécialistes de moins de 2ans
  4. Les dossiers MDPH non appliqués par les enseignants
  5. Les dossiers MDPH non transmis aux centres des aménagements d'examens
  6. Les dossiers MDPH uliss
  7. Les référents MDPH
  8. Les renouvellements

Dans un premier temps les dossiers MDPH LOURD :


Pour bon nombre de parents le dossier MDPH peut être allégé tant en documents, en informations personnelles ou des besoins éducatifs de l’enfant.


Pour bon nombre de parents ce dossier est extrêmement compliqué à comprendre et à remplir, les services d’aides sont surchargés.


Le dossier doit être signé pour une partie par un médecin suivant l’enfant, quelques soit les médecins spécialistes ou généraux les rendez-vous sont de plus en plus long à avoir.


Toutes ces barrières mettent un frein supplémentaire à l’éducation que chaque enfant de notre pays a le droit.


Pendant tout ce temps l’enfant enfin reconnu à besoin éducatif attend encore dans la SOUFFRANCE que ses besoins justifiés soient pris en compte sur le terrain. Et certains se trouvent exclus de ce système par manque de capacité de compréhension de ces documents par leurs parents.


Dans un deuxième temps les dossiers MDPH LONG :


La lenteur administrative des traitements des dossiers.


Minimum 6mois de délais pour la validation.


De plus s’il manque une phrase, une case, un document la procédure est refusée, et le parent doit recommencer toute la procédure, et donc doit de nouveau passer 6mois dans les délais.


Beaucoup de dossiers sont extrêmement clairs et simples lors des comptes rendu des spécialistes sur les troubles d’apprentissage de l’enfant.


Pendant tout ce temps l’enfant enfin reconnu à besoin éducatif attend encore des mois dans la SOUFFRANCE que ses besoins justifiés soient pris en compte sur le terrain. Cela fait perdre rapidement une année scolaire, qui pour certains sera extrêmement difficile à récupérer


Dans un troisième temps les examens de professionnels spécialistes de moins de 2ans :


Lors des mises en place des protocoles dans les établissements ou lors des demandes de renouvellement de dossier MDPH il nous ai demandé d’avoir des bilans de moins de 2ans.


Déjà ces spécialistes sont extrêmement débordés et ont des listes d’attente qui peuvent aller jusque 1an 1an et demi.


De plus un enfant avec un trouble d’apprentissage (DYS, hpi, Autiste, TDA, etc) sont des caractéristiques à VIE.


Ces troubles d’apprentissage ne sont pas des maladies, ils ne guériront jamais, ils seront toutes leurs vies dyslexiques, hpi ou autre.


Cela est perçu par un non-respect et une non-reconnaissance du travail et des comptes-rendus des spécialistes à qui ont sous-entend que leur travail n’a pas été bien fait.


Dans un quatrième temps les dossiers MDPH non appliqués par les enseignants :


Certains enseignants désireux de mettre en application l’école inclusive et suivre au mieux les dossiers MDPH, PPS, PAPS, PPRE etc se trouvent bloqués sur le terrain.


Ils manquent de temps pour se former à ces profils méconnus.


Ils manquent d’informations pour savoir où se former.


Ils manquent de moyens matériaux et pédagogique pour appliquer ces adaptations.


Des listes de site applicable par matière, pas compétences évaluées, des listes d’outils concret (fiches méthode, jeux pédagogiques…) seraient très faciles à leur fournir et pourtant ils n’ont pas accès à ces méthodes.


Beaucoup de spécialistes dans le privé ont des astuces du quotidien selon les profils qui pourraient faire partie d’un cahier des charges d’outils pédagogique (exemple le site educaplay pour créer des jeux en apprenant sa leçon, des jeux de société ludique selon les matières, des apprentissages par la musique etc).


Ils manquent pour certains d’ouverture d’esprit et ne font aucun effort pour s’adapter, car ils n’ont aucune obligation de résultat ni de formation, ils ne sont pas sensibilisés aux profils atypiques et refusent catégoriquement de changer de méthode pédagogique (« on ne va pas me dire comment faire ma classe !»).


Pendant tout ce temps où l’enseignant cherche ces informations, l’enfant enfin reconnu à besoin éducatif attend encore des mois dans la SOUFFRANCE que ses besoins justifiés soient pris en compte sur le terrain. Cela fait perdre rapidement une année scolaire, qui pour certains sera extrêmement difficile à récupérer.


 


Dans un cinquième temps les dossiers MDPH non transmis aux centres des aménagements d'examens :


Quand enfin après des mois voire des années pour certains, ces enfants ont heureusement ce dossier validé les parents se retrouvent dans une nouvelle démarche administrative lourde et longue qu’est l’aménagement aux examens.


Je me répète comme pour le dossier MDPH, les dossiers d’aménagements des examens sont extrêmement complexes et longs à faire valider.


Pourquoi doit-on encore faire valider un protocole ?


Après le PPRE, le PPAS ou le PPS, ensuite le dossier MDPH, et maintenant les aménagements des examens.


Pourquoi quand la commission de la MDPH accepte un lot de dossier, ce lot n’est-il pas transférer directement aux centres des aménagements des examens ?


Un mail groupé de la MDPH est littéralement plus rapide que 100 dossiers à monter par les parents et à envoyer.


La MDPH écrit bien un courrier d’acceptation aux parents, pourquoi ne pas le faire imprimer en double exemplaire et faire UN SEUL lot à la commission des aménagements des examens ?


Un élève de troisième qui est dyslexique, avec un PPRE, une application sur le terrain parfaite a fait la dictée comme les autres au lieu d’une dictée à trou qu’il aurait eu le droit d’avoir, adaptations que mon fils dyspraxique a eu à la suite de ma demande.


Pendant tout ce temps l’enfant enfin reconnu à besoin éducatif attend encore des mois dans la SOUFFRANCE que ses besoins justifiés soient pris en compte sur le terrain. Pour certains ces aménagements ne sont pas fait.


Dans un sixième temps Les dossiers MDPH uliss


Les enfants acceptés en ULISS par la MDPH mais qui n’ont aucune place dans les établissements.


Ils se retrouvent dans une classe classique sans aménagements.


Pourquoi cette incohérence ?


Pourquoi la MDPH n’ajoute pas des adaptations précises dans l’éventualité de manque de place ?


Pourquoi le gouvernement ne crée pas d’autres classe ?


Pendant tout ce temps l’enfant enfin reconnu à besoin éducatif attend encore des mois dans la SOUFFRANCE que ses besoins justifiés soient pris en compte sur le terrain.


Dans un septième temps les référents MDPH


Le grand mot, les grandes responsabilités avec des moyens inadaptés ou inexistants.


Les référents MDPH ont pour mission d’accompagner la mise en place de protocole ainsi que son suivi, la sensibilisation aux enseignants et bien d’autres missions administratives.


Le temps consacré par rapport à la charge du nombre d’enfants à suivre et clairement en sous-nombre.


Je ne doute aucunement que ces référents vous ont fait remonter leur manque de moyens humains, matériels et pédagogique pour la bonne exécution de leurs missions.


Cela est aberrant de voir autant d’enfants en souffrance sans avoir le temps physiquement de les prendre en charge c’est une honte.


Ces référents doivent bâclés les dossiers et suivis s’ils veulent en faire bon nombre, ce qui est une solution inenvisageable et dangereuse.


Par exemple dans notre secteur nous aurions besoin de 2 référents et 1 secrétaire pour mener à bien cette mission. Alors qu’elle est seule.


Ce système écœure ces référents pleins de bonnes volontés et surtout plein d’excellentes compétences ce qui est aberrant et une honte pour notre système.


Pendant tout ce temps l’enfant enfin reconnu à besoin éducatif attend encore des mois dans la SOUFFRANCE que ses besoins justifiés soient pris en compte sur le terrain.


Dernièrement hors PPRE pourquoi tous ces dossiers sont continuellement à renouveler ?


Un enfant avec des troubles d’apprentissage (DYS, hpi, Autiste, TDA, etc) sont des caractéristiques à VIE.


Ces troubles d’apprentissage ne sont pas des maladies, ils ne guériront jamais, ils seront toutes leurs vie dyslexique, hpi ou autre.


Pendant ces nouveaux redémarrages à zéro dans les démarches l’enfant reconnu l’an passé à besoin éducatif attend encore des mois dans la SOUFFRANCE que ses besoins justifiés soient validés puis pris en compte sur le terrain.


Nous sommes l’académie de Lille la deuxième académie de France et nous n’avons pas les moyens nécessaires pour la bonne prise en charge de nos enfants ce qui est aberrant.


Pour conclure l’école inclusive est parfaite sur le papier et manque cruellement de besoins sur le terrain. Nous parents estimons que nous sommes à un stade ou tous ces freins non pris en charge par notre gouvernement sont tout simplement de la maltraitance sur enfant. Ces maux sont littéralement une aberration dans un pays aussi développé que la France. 


A vous citoyens de nous aider à faire bouger les choses sur le terrain, signez, partagez cette pétition en masse, il est grand temps de réagir pour sauver nos enfants, vos enfants, les enfants de nos amis, voisins etc.


NON A LA SOUFFRANCE ET A LA MALTRAITANCE DE NOS ENFANTS DANS LE MILIEU SCOLAIRE

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119 commentaires
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Jason - Le 16/03/2023 à 16:42:29
Vu les "ministres" à qui s'adresse cette pétition, je vous souhaite bon courage dans ce combat.
10 0
Laury - Le 15/03/2023 à 22:41:56
Bonsoir
Dommage que le temps extra-scolaire ne soit pas intégré.
La MDPH devrait prendre en charge l'accompagnement des enfants en situation de handicap afin qu'ils puissent bénéficier d'une prise en charge adaptée sur ces temps là.
Bien cordialement.
10 3
Le 16/03/2023 à 17:10:35
Évidemment je signe, tellement écœurant au delà du possible ce qui se passe ?
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