Le rapport Spinetta (lequel a ouvert la privatisation du transport aérien français) prévoit de fermer les gares dont il considère que le taux de fréquentation est faible, pour le seul profit des grandes lignes et du développement des infrastructures des grandes agglomérations.
Le gouvernement veut donc transférer 2 milliards de nos territoires vers le développement des mégapoles, et ce, à notre détriment.
Mais quid du développement des territoires ruraux ?
Pour la France Insoumise, nous n’avons pas à subir les conséquences du sous-investissement depuis des années de ces lignes. En effet, le déficit est causé par ce sous-investissement, et contrairement à ce que nous assène le gouvernement, un service public n’a pas vocation à être rentable, mais à être au service de la population.
Quelle que soit la fréquentation voyageuse des lignes qui desservent Vendôme-Saint-Amand-Château-Renault vers Tours et celle de Vendôme-Fréteval-Courtalain vers Cloyes-Chateaudun, puis Chartres ou Paris-Austerlitz, ces lignes accessibles à tous, notamment avec des tarifs adaptés aux jeunes, répondent ainsi à un vrai besoin public.
Nous, usagers, demandons le maintien du service public ainsi que le développement des lignes citées ci-dessus opérées par la SNCF.