Pour les Lorrains, des relations par chemins de fer comme tout le monde

Vous avez été nombreux à nous suggérer de lancer une collecte pour soutenir concrètement la défense du sanctuaire de Notre-Dame de Prime-Combe.

Nous vous avons écoutés.

Une collecte a été lancée.

Contactez-nous à :

[email protected]

ou suivez notre actualité sur :

https://www.facebook.com/notredamedeprimecombe/

Déjà près de 12 000 fidèles ont signé la pétition.
Et pourtant, notre appel demeure ignoré.

Ce silence en dit long :

La voix du Peuple de Dieu n’est pas entendue. Même dans l’Église.

Nous avons cru peut-être naïvement  que la synodalité n’était pas qu’un mot.
Que des baptisés pouvaient être écoutés pour protéger un sanctuaire vivant, enraciné dans la tradition, habité par la prière.

Mais ce qui frappe aujourd’hui, c’est l'absence totale de remise en question de la part des supérieurs lazaristes et de certains responsables diocésains.
Ils agissent comme si tout allait de soi, comme s’ils étaient dans leur bon droit
sans jamais interroger le trouble profond des fidèles, ni le sensus fidei, ce sens commun de la foi partagé par tous les baptisés.

Dans la tradition vivante de l’Église, le sensus fidei n’est pas une opinion parmi d’autres :

C’est l’expression du Peuple de Dieu éveillé par l’Esprit Saint,
que les pasteurs ont le devoir d’écouter, d’accueillir et d’éclairer.

Ce que nous dénonçons

• Un projet de vente du domaine de Notre Dame de Prime-Combe mené dans le secret, avec une confidentialité propre aux affaires du monde, sans consultation des fidèles ni communication claire.
• Une appropriation injustifiée de la part des responsables lazaristes, qui s’arrogent — au nom du sacro-saint droit de propriété — le pouvoir de vendre un bien ecclésiastique entièrement destiné au culte public catholique et aux œuvres de miséricorde qui en découlent, pour le détourner, par leur seule décision, vers un usage profane et commercial… alors même que le sanctuaire est vivant, priant et dévoué à Notre Dame.
  En un mot : c’est un scandale !

 « Un homme ne peut rien s’attribuer, sinon ce qui lui est donné du Ciel. » (Jean 3, 27)

• Une trahison de la vocation sacrée du lieu : en enclavant la chapelle historique au milieu de bâtiments devenus commerciaux du fait de la vente, non seulement on s’approprie une terre sacrée, mais on isole la chapelle elle-même de son domaine pour en faire la vitrine d’un projet profane et lucratif. En un mot c’est un sacrilège !

• L’interdiction faite aux fidèles et pèlerins de prier au pied de la statue miraculeuse de Notre-Dame, comme si elle appartenait à quelques-uns, et non à tout le peuple chrétien. Même le premier samedi du mois, aucun accès ne leur est accordé.

Dans l’Ancien Testament, Dieu dit :
« Ma maison sera appelée une maison de prière pour tous les peuples. » (Isaïe 56, 7)

• Le soutien actif de certains responsables du diocèse au projet de vente qui démembre et privatise le domaine, l’éloignant de sa vocation catholique.
• La fermeture de l’oratoire du monastère, sans procédure canonique (canon 1222 §2) ni civile conforme, constitue une rupture grave du droit.
• Le départ contraint des moines, communauté priante du sanctuaire, sans égard pour leur présence fidèle et silencieuse auprès de Notre-Dame, Médiatrice de toutes grâces.
• Le projet de transformation du monastère en hôtel privé, comme si l’économie touristique devait supplanter la vie religieuse.
• Le mépris manifeste du droit, des fidèles et de l’histoire locale, comme si la mémoire sprituelle du lieu n’avait aucune valeur.
• L’absence d’affectation religieuse dans le PLU révisé en 2006, alors que le lieu a d’abord et profondément été marqué par la prière, l’accueil, la vie consacrée.

Ceci étant, nous ne baissons pas les bras.
Nous continuons, grâce à votre soutien fidèle et persévérant, à faire célébrer des messes pour Notre-Dame de Prime-Combe,
et nous préparons des actions juridiques pour défendre, selon le droit, l’intégrité de ce lieu sacré.

« Par ailleurs, dans l’éventualité où l’accès à la chapelle historique nous serait accordé, nous envisageons de souscrire une assurance spécifique afin de pouvoir nous y recueillir et prier en toute sécurité. »

Ces actions pourront être confiées à un avocat, si nous parvenons à réunir les fonds nécessaires grâce à cette demande de dons qui fait appel à la générosité de tous.

Quoi qu’il en soit, nous aurons au moins manifesté la volonté de faire entendre notre voix commune, qui appelle à la justice et à la responsabilité du chacun et nous continuerons à prier.

Pour soutenir concrètement la défense du sanctuaire de Notre-Dame de Prime-Combe, une collecte a été lancée.

Contactez-nous à :

 [email protected]

ou suivez notre actualité sur :

https://www.facebook.com/notredamedeprimecombe/

Merci de partager largement cet appel.

Vive Notre Dame de Prime-Combe.