Monsieur le Président de la République,
De nombreuses associations, dont le COLLECTIF JUSTICE VICTIMES ROUTE se sont battues pour qu’une journée nationale des victimes de la route soit octroyée. Des milliers de familles concernées par un drame de la route attendent cette journée.
En voici l'historique : En 2011, M Sarkozy avait décrété une journée nationale des victimes de la route suite à de très fortes demandes. Il ne restait plus que la date à fixer.
Du temps de Mr Hollande en 2013, nous avons été convoqués au conseil national de la sécurité routière avec d’autres associations agissant sur le terrain. Nous fûmes surpris que d’autres associations siégeant à ce conseil n’étaient pas favorables à une journée unique . Nous avons argumenté que cette journée était nécessaire pour faire prendre conscience des drames de la route et d’une reconnaissance de toutes ces victimes bien trop souvent tuées dans l’indifférence de notre pays et des pouvoirs publics.
Mais le conseil national de la sécurité routière a décidé de placer cette journée au 22 février au même titre que la journée européenne de toutes les victimes confondues. Donc il en résulte que personne ne parle des victimes de la route, comme nous le redoutions.
A ce jour, il n’existe toujours pas en France une journée hommage aux victimes de la route. C’est pourquoi, chaque année, aux alentours du 16 mai (date du premier hommage fait aux victimes ) nous organisons dans différents départements de France des Tables Hommage à nos chers disparus tués sur les routes. A cette occasion, nous sensibilisons les passants sur les dangers de la route avec des ateliers de sensibilisation aux risques routiers.
Nous souhaiterions que la date du 16 mai devienne officiellement « la Journée Hommage aux victimes de la route ».
Nous nous permettons d’attirer votre attention sur le fait que les victimes d’attentats ont obtenu une journée nationale.
Pourquoi pas nous ? Les familles de victimes de la route, les grands oubliés. Y aurait-il une hiérarchisation dans le traitement des victimes ?
Par ailleurs la date du 16 mai nous semble plus appropriée car les actions au printemps permettent de rencontrer et de sensibiliser plus de monde
Nous espérons que notre requête retiendra toute votre attention et qu’elle donnera lieu à un éventuel décret que des milliers de familles attendent.
D’autre part, nous vous demandons, Mr le Président de ne pas faire suivre notre courrier à Mme la Déléguée de la sécurité routière qui est parfaitement au courant de notre demande.
Nous vous remercions de nous donner une réponse personnelle et de ne pas nous renvoyer vers elle, comme c’est le cas à chaque fois.
Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de nos respectueuses salutations.
Association collectif justice victimes route
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