Le handicap engendre bien trop souvent la pauvreté.
Bien que notre pays promette de garantir un revenu convenable d’existence à « tout être humain », qui en raison de son âge, son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler, un million de bénéficiaires de l’AAH (allocation aux adultes handicapés) vivent en dessous du seuil de pauvreté qui est fixé à 1015€.
En effet, l’AAH étant fixée à 902,70€, les personnes en situation de handicap sont donc contraintes à avoir un faible niveau de vie.
Vous trouvez cela normal ?
L’AAH est un dispositif mis en place par l’État, attribué en fonction de critères médicaux à partir de l’évaluation de la situation de handicap de chaque personne. Pour percevoir cette aide, il est nécessaire que le taux d’incapacité soit reconnu à 80% ou bien qu’il soit compris entre 50% et 79% et que l’individu présente une « restriction substantielle et durable pour l’accès à l’emploi » .
Cette aide doit être revalorisée, afin de dépasser le seuil de pauvreté. Il est primordial que toutes les personnes bénéficiaires puissent avoir un niveau de vie correcte, qui leur permettent de vivre convenablement et surtout d’avoir accès aux soins nécessaires.
Malgré les lois de 1987 et de 2005, en faveur de l’emploi des travailleurs handicapés, ces derniers sont toujours confrontés à des barrières. Ce n’est plus acceptable.
Pour lutter contre ce fléau, le chef de l’État, Emmanuel Macron a fait du handicap une priorité de son mandat. Il a certes mis en place certaines choses, qui restent malheureusement insuffisante.
Nous sommes six étudiants de l’EDHEC Business School. Nous aimerions que chaque individu puisse bénéficier des mêmes droits. Cette cause est importante à nos yeux. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de créer une association visant à lutter contre les inégalités liées aux handicaps.
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