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Pétition

Pour garantir des prises en charge de qualité = un renfort durable en personnels titulaires !

Pour garantir des prises en charge de qualité = un renfort durable en personnels titulaires ! Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
SNPES PJJ FSU 93 CGT 93
Destinataire(s) :
professionnels de l'Education
La pétition
Mise à jour

Pour un renfort durable en personnels titulaires en proposant tous les postes vacants !
Pour garantir des prises en charge de qualité auprès des publics !


Depuis le mois de juin, nous, personnels de la Protection Judiciaire de la Jeunesse de la Seine-Saint-Denis, avons engagé une mobilisation pour dénoncer les conditions de travail, d'accueil et de prise en charge du public du département, afin d'obtenir un renfort immédiat en personnels.


1 journée de grève + 1 lettre à Mme Taubira + plusieurs articles dans la presse =


25 contractuels pour 1 an + 15 stagiaires !


Or, à la rentrée, 250 jeunes étaient toujours en attente dans les services de milieu ouvert, un hébergement collectif sur deux fonctionnait encore, et 25 postes demeuraient vacants.


PJJ93 + SAH93 = 15% de l’activité nationale pour seulement 5% de l’effectif national représenté !


Les nouveaux contractuels, qui ne connaissent pas notre administration, ont besoin de temps pour appréhender le contenu du travail éducatif ainsi que le fonctionnement de leur unité. Or, ils n’en bénéficient par, car les moyens en personnels étant calculés au plus serré, il faut qu'ils assurent rapidement autant de prises en charge que leurs collègues! Ces nouveaux personnels ne pourront souvent pas être accompagnés de manière satisfaisante.


En effet, les titulaires, qui ne représentent que 10% de l’équipe dans certaines unités, sont souvent trop submergés de travail pour être disponibles et assurer une véritable transmission. De plus, recrutés pour deux ans maximums, l'instabilité des équipes perdure. Les titulaires s'épuisent à former sans cesse de nouveaux arrivants. La continuité des prises en charge est ainsi mise à mal : certains jeunes connaissent leur 4ème voire 5ème éducateur ! Qu'en est-il du lien entre usagers et professionnels, de la continuité des suivis, de la confiance en les missions du service public, de l'équité des réponses nationales dans un ministère régalien.


De même, les stagiaires sont comptabilisés comme des mi-temps et ne peuvent exercer des prises en charge que très progressivement, dans un nombre limité, à partir de janvier. Au vu de la suractivité, la tentation sera pourtant grande de les considérer rapidement comme des titulaires, sans qu'ils puissent bénéficier de vraies conditions de stage !


Paradoxalement, des situations de plus en plus complexes, sont souvent attribuées à des personnels contractuels peu formés et/ou inexpérimentés à l'institution judiciaire et au public. Ils commencent par reprendre des suivis éducatifs suspendus suite aux divers départs. Donc, les listes d'attente perdurent, et même croissent. Durant ce délai d'attente, de plusieurs mois, voire de plusieurs années, les jeunes et leur famille restent sans interlocuteur véritable. Leurs situations s’aggravent souvent en l’absence de prise en charge. Certains jeunes sont mêmes jugés sans avoir pu bénéficier d'un suivi, ce qui les dessert le jour de l'audience.


Le travail pluridisciplinaire est quant à lui tout aussi mis à mal. Dans certaines unités de milieu ouvert comptant près de 210 mineurs, les psychologues et A.S.S. demeurent seuls. Doivent-ils réduire leurs interventions aux investigations uniquement ? Qu’en est-il des obligations de soins, qui se multiplient ? Qu'en est il des situations de certains mineurs, très jeunes, très problématiques, alors même que les services de soins s'engorgent également ?


Ainsi, pour contourner les listes d'attente, les juges confient des mesures éducatives au Service Éducatif Auprès du Tribunal (qui assure une permanence continue pour tous les mineurs déférés) déjà en sur activité.


Comment solliciter des dispositifs existants comme l'insertion sans moyens humains ou connaissance de leur action ? La Direction Territoriale enfonce le clou, en créant une plateforme d'insertion dévoyant ses missions même, visant uniquement à pallier les listes d'attente, sur une durée limitée, les mesures revenant ensuite sur la liste d'attente de leur unité de milieu ouvert !


Le département ne dispose plus que d’un seul foyer sur son territoire : si celui de Pantin doit rouvrir en octobre, celui de Rosny reste à l'heure actuelle, le seul établissement de placement collectif de la Seine-Saint-Denis!


Certains mineurs sont incarcérés faute de place en foyer, d’autres restes en attente de solutions. La nécessité de trouver des places d'hébergement peut amener à ne pas respecter le projet des établissements sollicités.


Les interventions éducatives en détention et hébergements réalisent seuls les projets éducatifs des mineurs en l’absence d'interlocuteur de milieu ouvert !


Nos interrogations sont donc :


-le bien-fondé des normes de chaque spécificité professionnelle et celle des différents cahiers des charges ;
-l'ouverture de places en hébergement collectif ou diversifié et un nombre suffisant d'éducateurs tenant compte de la nécessité de former des équipes constituées de professionnels contractuels.
-le renfort général des unités d’insertion.


Seul les renforts que nous exigeons permettraient de retrouver un traitement égalitaire des usagers sur tout le territoire national ; afin de pallier les difficultés que concentre notre département. La question des normes revues à la baisse est devenue criante sur le 93, nous savons aussi qu'elle se pose ailleurs sur le territoire national.


Par ailleurs, nous savons que la situation très dégradée que connaît actuellement la P.J.J. en Seine-Saint-Denis est aussi celles des autres services publics : A.S.E., Éducation Nationale, crèches, P.M.I., associations de prévention spécialisée, services hospitaliers, psychiatrie et pédopsychiatrie, C.P.A.M., etc.

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56 commentaires
Lysia - Le 29/09/2015 à 11:23:37
je travaille en qualité de psychologue à la PJJ, ces points parmi d'autres font partie de mon quotidien professionnel. Ce ne sont pas les enfants et les adolescents qui sont problématiques mais leur situation toujours plus complexe qui nécessite une réelle individualisation des réponses que nous pouvons leur apporter en équipe pluridisciplinaire.
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Gervais - Le 02/10/2015 à 09:17:51
Pour en avoir assez d'être des gardiens de moutons ou juste des portes clefs.
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Rémi - Le 02/10/2015 à 09:22:13
en soutien aux collègues qui effectuent le travail le plus difficile, sur un territoire qui mérite des moyens stables et à la hauteur des enjeux
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